Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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DE LA COMPOSITION
D E L' .M E R IL.
Comme il paraissait-si pela attaquable aux aci-
ensuite , par l'action d'un aimant, toutes les
des, M. 'fermant l'exposa à un degré de feu
assez fort, mêlé avec le -carbonate de soude-, dans un creuset de platine. Lorsqu'on versa de l'eau sur la masse que renfermait le creuset on retrouva la plus grande partie de l'émeri' en poudre, mais de couleur plus légère qu'auparavant , parce qu'il était .débarrassé d'une partie de son fer. Quoiqu'on eÔt repeté le même procédé sur la poudre restante, et avec une chaleur plus forte , une grande partie de tette poudre demeura intacte, et résista au dissolvant alk.alin aidé de la chaleur. On laissa reposer la solution alkaline ; il se forma au fond un précipité ferrugineux ; la satura ensuite par un acide, et on obtint en précipité une terre blanche qui se trouva être de l'alumine presque pure. tel» Le résultat de ces premiers essais étaitKlalement analogue à ceux obtenus par M. , que proth, dans l'analyse du spath adamanthl substanque les deux l'auteur dut soupçonner rapports, ces avaient entre elles de très-grands identiques, sauf la étaient peut-être et qu'elles grande proportion de fer qui se trouvait accidentellement mêlée à l'émeri!. Les expériences qu'il a entreprises , paraissent avoir vérifié sa conjecture, D, Pour obtenir une certaine quantité d'émede fer qu'il -serait ri , qui flit aussi dégagée. réduit en poudre grossière possible, l'auteur a d'émeri"qui montrait des couches un morceau quelques-unes étaient plus différentes , dont d'autres; il a séparé lé4renitent colorées que
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molécules attirables, et il a trouvé que la par-tie non attira hie avait Son degré de dureté ordinaire, et rayait le silex.. Il l'a réduite ensuite en poudre plus fine dans .un mortier d'agate; et comme il l'a pulvérisée par pression plutôt , que par broiement, la matière du mortier n'a
pas ajouté un poids appréciable à la poudre
d'émeril. Il est parvenu, par le même procédé, à pulvériser le spath adamantin au même degré de finesse, sans qu'il ait sen.siblcment augmenté de poids.
Il a pris zo grains de la poudre d'émeri'
ainsi séparée , et il les a exposés à l'action du feu dans un creuset de platine, avec l'addition de 120 grains de soude préalablement privée de son acide carbonique, et desséchée à siccité dans une bassine d'argent. En suivant à-peu-près le procédé de M. Klaproth., il obtint environ 16
grains de terre argileuse ; o, 6 de silice ; o, 8 ou 9 de fer, et un résidu de o, 6 de matière' non dissoute. Les quantité réduites en centième
donnent les proportions suivantes; Alumine Silice
Fer Résidu insoluble Déficit
80 3 4
3 10
» M. Klaproth avait obtenu du corundum
corindon , ou spath adamantin de la Chine,