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Journal des Mines (1802-03, volume 13)

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70.

ANALYSE DU SEHNE.

14 parties d'oxyde métallique qui n'a rien perdu par l'action ,de la potasse caustique. Une seconde dissolution de cet oxyde dans l'acide sulfurique, a été essayée de différentes manières. Par l'ammoniaque et le carbonate de potasse, elle afourni un précipité blanc ; par le sulfure d'ammoniaque , un précipité vert noirâtre sale ; par l'aihool .gallique , un précipite d'un rouge brun foncé. L'étain a coloré la dissolution en rose: Le zinc lui a fait .prendre une -teinte violette sale.. Enfin le précipité obtenu par l'ammoniaque , traité au .chalumeau , a communi-

ANALYSE DU SEHÎNE. Ce célèbre chimiste en a retiré : Oxyde de titane 33 Chaux. . 33 Silice

71

0,3

-

que au verre de, borax une couleur jaune de topaze: La substance métallique était donc de l'oxyde de titane. Ainsi ioo parties de ce minéral analysé. ont fourni Titane oxydé Chaux

33, 3 32, 2 -

Silice Perte

28

6, 5

100 ,0 y a une analogie frappante *entre ce résultat et celui que M, Klaproth a obtenu par l'analyse d'une espèce- nOuVelle', connue, puis quelques années , sous le nom de titarzite ou titane- oxydé-silizzo-caleaire. _

gon grie. C'est probablement dans cette propriété qu'il faut chereher la cause de la différence qu'il y a entre nos résul, fats et ceux que M. Abilgaard a obtenus en analysant les

  1. tanites cl'Arandal,

Il n'y a de différence entre ces deux analyses que dans la proportion de la silice dont il 'y a 8 parties de plus dans la seconde; mais cette différence se réduirait à. 5, si on répartissait la perte de la première dans le rapport des proportions; et de plus les cristaux analysés par M. Klaproth, étaient opaques, et se sont formés dans une gangue quartzeuse et feld-spatique , dont ils ont pu retenir quelques parties dans leur intérieur , lorsqu'ils ont cristallisé.

Il ne restera aucun doute sur l'identité du titanite de M. Klaproth, avec larayonnante en gouttière de Saussure , si on compare leurs caractères. Cette comparaison même a un résultat si évident, que nous nous contentons de

renvoyer aux ouvrages de Saussure, du Citoyen Haiiy et de M. Emmerling , en avertissant que l'espèce est parfaite dans les variétés

(i) [a division mécanique est le seul caractère qui pourrait présenter quelque difficulté , d'après le texte de ces ouvrages. Mais le Cit. Hany, , qui a bien voulu prendre connaissancede ce travail , a reconnu dans Je titanite lea divisions cunéiformes du sphène. Ce savant minéralogiste. avait même adopté , dans ses cours pour le titan ite , la forme primitive à laquelle mènent ces divisions , et s'il a depuis. préféré celles qui ont lieu pareillement aux pans des pris-_ . mes , c'est qu'elles sont plus distinctes et plus faciles à ob,

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