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ANALYSE DU BASALTE. pas le plus petit signe de l'action du feu. On a

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prétendu que ce phénomène était un effet du soufre ; niais rien de très-vraisemblable ne paraît le prouver. Au reste, le but et les bornes que je me suis prescrites dans ce Mémoire, ne me permettent pas de m'engager plus avant dans cette question , dont la solution est du plus grand intérêt dans la géologie. Je me contente de dire que mon opinion individuelle , est le résultat des observations que j'ai faites moimême dans les Montagnes basaltiques : ces observations m'ont

convaincu que le basalte est 'une masse pierreuse produite par la voie humide (1). L'échantillon qui m'a servi dans l'analyse rapportées dans le tome KW de la Bibliothèque Britannique : il paraît que dans ces exuériences on était parvenu à reproduire des substances qui avaient beaucoup de ressemblance avec les vrais basaltes. ) Klaproth s'exprime d'une manière toute aussi positive, dans son Mémoire sur le Klingstein-porphir : voici littéralement ses expressions. n Je dirai en peu de mets, que l'opi-

» nion , qui dominait il y a quelque tems , et qui parait n encore avoir quelques partisans sur sen origine , le rangeait, ainsi que le basalte, les roches amygdaloïdés' et n autres de la formation. des traps parmi les produits des n volcans, c'est-à-dire , parmi les laves. Mon but n'est pas iei de rapporter et de discuter tout ce qui a été dit et sou» tenu , quelquefois avec chaleur , pour et contré. Je me n bornerai à dire que les observations que j'ai faites , à din verses reprises, dans les montagnes de la Bohême , sur le gissement des basaltes et du klingstein-porphir, , n'ont pli n m'y faire découvrir, à moi comme à tous les observateurs sans prévention, le plus petit vestige d'un cratère quei,i conque , ni aucun antre signe de volcan icité Il répète encore la même assertion en parlant du perlstein de Hongrie, que Fichtel avait nommé zéolithe volcanique.

ANALYSE DU BASALTE..

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suivante, était un fragment d'un de ces énor-

mes piliers verticaux qui sont sur le sommet du Hasenbere près de .Libochowitz ; c'est la plus belle et la plus intéressante des montagnes ba-

saltiques de la Bohême. Ce basalte peut être regardé comme une substance minérale simple,

puisqu'à la vue il paraît pur et homogène, en prenant ce mot dans l'acception minéralogique; mais à la rigueur c'est une masse intimément mêlée avec des points de hornblende (amphibole). Il contient aussi quelques petits grains d'olivine, mais en très-petit nombre. Il est d'un noir bleuâtre foncé, rempli de petits points lui-

sans, parfaitement compacte : sa cassure est écailleuse, à petites écailles, un peu concoïde ; les fragmens sont de forme indéterminée , et leurs bords sont aigus il est opaque, dur, et difficile à casser. J'ai trouvé sa pesanteur spé:

cifique -= 3, o65.

I.

J'ai exposé des fragmens de ce basalte à une chaleur assez forte pour les fàire rougir, je les y ai tenus pendant une demi-heure ; et ils ont perdu deux pour cent dé leur poids. La

couleur était devenue plus claire et la masse plus friable. Exposé à la chaleur d'un fourneau à porcelaine et dans un creuset d'argile ordinaire,

le basalte s'est fondu en une masse vitreuse, épaisse, d'un brun noirâtre ; les fragmens minces étaient translucides. Dans un creuset de stéatite, il s'est fondu en une matière assez fluide : une partie avait pénétré dans les fissures

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