Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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DU PIMONP. IVIINE DE MANGANISE VIOLET 14° celles indiquées par les Citoyens .S%-a.u.quelin et
Descostile. Cette supposition paraîtra conforme à la vérité , si l'on considère, b. .que les substances minérales renferment souvent une quantité plus grande de principes étrangers à la véritable 'composition. 20. Que le, minéral analysé s'est formé au milieu de l'oxyde de man-
ganèse. 30. Enfin que la surabondance de cet
oxyde est décelée par l'opacité et la couleur vio-
lette de la masse ; car toutes les variétés connues d'épidote sont vertes ou jaunâtres, et souvent demi-transparentes. Au reste , la comparaison succinte des caractères spécifiques , achever de prouver l'identité des deux substances.
Le minéral du Piémont est ordinairement
comme l'épidote , en masses rayonnées, composées de pièces séparées , prismatiques , indéterminées , dont l'adhérence mutuelle rend la masse solide : on le trouve aussi, mais très-
rarement, en cristaux isolés dans la gangue. Ce sont des prismes à quatre pans , ,dont le grand angle est à-peu-près de 93 degrés , et dont
une des faces appartient à la forme primitive. On ne peut point observer la terminaison de
ces cristaux. Lés cristaux et les pierres séparées des massés .sont, comme ceux .de l'épidote, facile à casser, leurs cassures longitudinales et transversales présentent les 'mêmes différences d'éclat et de
grain, ou de structure lamelleuse. Le clivage, mène d'une manière aussi facile à un prisme quadrangulaire, dont le grand angle est de. 114
dearés et demi., La dureté est absolument la tp.
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même ainsi que la pesanteur spécifique : celle de l'épidote est de 3,45, d'après le Cit. Haiiy ; celle du minéral de Saint-Marcel est de 3, 32 d'après Saussure. 'Au chalumeau ils fondent tons, deux au premier coup de feu, et donnent une scorie d'un. brun noirâtre qui devient ensuite presque infusible. Avec le borax ce dernier donne un verre moins opaque, et d'un brun plus clair que l'épi-
dote ordinaire. ( La surabondance de l'oxyde de manganèse est probablement cause de cette légère différence c'est un phénomène anale,ue à celui qui arrive dans les verreries ). Enfin , à l'exception de la couleur et de la -demi-transparence , tous les caractères sont absolument semblables. On peut donc conclure avec certitude, que le minéral qu'on avait regardé jusqu'à présent comme une nouvelle espèce de mine de manganèse, n'est qu'une variété de l'épidote souillée par de l'oxyde de manganèse ,qui lui communique une couleur violette et trouble sa transparence. (Annotation). Étant convaincu que pour avoir des résultats d'analyse comparables, faut autant que possible employer les mêmes moyens chimiques , j'ai suivi. à peu - près la formule inventée par les deux grands maîtres de la science docimastique , MM. Klaproth et Vauquelin. Aussi je crois que c'est à la différence des ,précautions préliminaires et des moyens employés, que je suis arrivé à un résultat un peu différent de celui qu'a obtenu M. Napione. Je ne déciderai rien a cet égard, parce que, malgré' mes recherches, il m'a été