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Journal des Mines (1802-03, volume 13)

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su.n. LES TORMES CRISTALLINES

DU T'UNGSTATE DE CHAUX, etc.

admettent parmi leurs formes le cube et l'octad-;

relies. Quelle que soit la raison de la différence

dre régulier, de m'avoir vu considérer le sulfure de fer, ou pyrite martiale , sous deux rapports di fféren.s. Il existe en effet deux espèces de pyrites martiales parfaitement distinctes, et qui toutes deux ont pour base commune la combinaison du soufre avec le fer. Dans l'un de ces deux sulfures, les joints n_uurels sont parallèles aux faces d'un cube, son cristal primitif. Dans l'autre, ces mêmes joints sont parallèles aux faces d'un octaèdre régulier. Chacun d'eux à sa série de modifications à part, dans lesquelles il en existe qui semblent, dans le cube, ramener cette forme à l'octaèdre régulier, et dans l'octaèdre semblent tendre à le faire passer au cube ; mais ce `ne sont jamais que des ébauches plus ou moins avancées ; je n'ai jamais vu dans l'un, ainsi que dans l'autre aucun de ces passages complet. Ils pour-

raient cependant exister, sans que cela changeât en rien la distinction qui vient d'être établie. La nature indique elle - même qu'elle a établi une différence entre ces deux pyrites, par l'interposition qu'elle fait très-souvent du cuivre dans celle octaèdre, tandis que je ne connais pas d'exemple de pyrites cubiques , qui. soient dans le même cas. Il est à présumer que le soufre et le fer sont dosés inégalement dans chacune d'elles ; mais nous n'avons pas encore d'analyses assez exactes du sulfure de fer, pour oser avancer, à cet égard, autre chose qu'une forte présomption. La pyrite artificielle ne peut même servir de guide à l'opinion, ce sulfure de fer ayant des caractères minéralogiques to-

talement différens de ceux des pyrites natu-

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qui sépare l'une de l'autre ces deux pyrites cette différence existe , et je suis fortement persuadé que la découverte de la cause, à laquelle elle appartient, ferait faire quelques pas de plus à la chimieminéralogique.

Les pyrites attendent donc encore

,

de la

chimie, un travail qui puisse nous donner quelques lumières sur elles. Ce travail intéressant pourrait peut-être aller jusqu'à nous faire connaître aussi en quoi la pyrite cubique, dont les faces sont lisses, diffère de celle dans laquelle ces mêmes faces sont striées, de manière à ce

que les stries de chacune d'elles, soient per-

pendiculaires à celles des faces adjacentes. Cette

dernière a bien sensiblement, ainsi que celle lisse:, le cube pour cristal primitif, à défaut du clivage auquel ne se soumettent pas les sulfures de fer ; on observe très - distinctement sur les faces de cette pyrite , lors sur-tout qu'il existe quelque interruption de Continuité sur

quelques-unes d'elles, la direction des lames ou joints naturels parât lèlement aux faces du cube. D'ailleurs , lors, même qu'elle est passée à la

forme dodécaèdre à, plans pentagones, elle montre toutes les modifications qui sont pro-

pres à la pyrite cubique lisse. M. Haüy

dans sa savante minéralogie, a représenté sous saftg.. 152, pl. LXXVII , ce clodecaèdre , dans lequel les angles solides correspondans, àceux

du cube , sont remplacés chacun d'eux par trois plans triangulaires isocèles, prenant nais-

sance sur les trois faces qui concourent à la formation de chacun de ces angles ; et sous celle 153 , cette même modification réunie