Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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SUR LA ElliPARATION DE L'ACIER
réduit à i pouce de largeur sur trois lignes Corroyage
de l'acier
d'épaisseur. 4. Les trousses sont composées de barres dans
les dimensions précitées , et le premier cor-
royage est le même que pour le mocq ou étoffe. On fait subir à l'acier fin un second corroyage ;
il consiste à redoubler et souder ensemble les barreaux provenant du premier travail , que l'on réduit aux -dimensions de 7 lignes sur o.
Il s'ensuit que le tranchant de la faulx est
composé de 32 épaisseurs d'acier soudées ensemble. Remarques.
5. On observe dans ce corroyage de ne pas
invertir l'ordre établi pour le placement des barres , il faut que les plats soient appliqués l'un
sur l'autre, pour des raisons qui seront dé-
duites ci-après. L'ouvrier se sert d'eau argileuse pour arroser son feu au besoin. Comme l'acier est fusible à une température moins élevée que le
fer, et qu'Un seul coup de marteau, trop
-violent , pourrait rompre le paquet et disperser les barres qui le composent, le goujat suspend le
marteau en l'air, avec une chandelle de bois, en l'introduisant sous le manche, au signal que lui fait l'ouvrier.
Si l'acier raffiné est destiné pour le commerce , et non pour les faulx, il est étiré sous
des échantillons différens après avoir éprouvé le premier corroyage seulement. 7. Oit-passe au raffineur 7 livres par quinFrais de 3"1"-d'""tal , pour le déchet. vre.
de 'On lui paie 2 florins ( 4 fr. 7 s. 3 d. raffiné
il reFrakee ) pour 12 quintauxd'acier cOit Var MOis une mesure de froment du poids .
MT LA FABRICATION DES FAULX.
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de 90 livres, qu'on lui fait payer sur le pied
de 4 livres. Plus i 3; mesure de seigle, qu'il paie 4o sols la mesure. Douze livrés de graisse, moitié ,beurre et moitié graisse de boeuf, qu'il paie 10 kreutzers la
Et il est logé. Le compagnon etle goujat son nourris, logés
et payés par le maître raffineur ; le premier reçoit par mois 27 kreutzers ou 19 sols 7 ' den.
de France. Le raffineur corroie par jour 700 livres d'acier, l'ouvrier travaille 18 à 20 heures dans les 24, de minuit à 8 heures du soir.
II. Fabrication des Faulx en Stirie. Les fabriques de faulx les plus réputées sont celles où, comme à Saint-Galien, on cor-
roie l'acier fin et l'étoffe; le triage de la ma-
tière s'y fait scrupuleusement, ce qui assure la bonté du travail.
Le fabricant achette l'acier
le fin calte
12 florins 22 kreutzers ; celui pour l'étoffe , appelé rizoc. , lui cotte 9 florins 5o kreutzers le quintal. L'étoffe corrroyée est coupée par bidons
ou morceaux de 4 p. 7 à 8 lignes de lon-
gueur , et du poids de 1.6 onces 2 gros ; le fin. est coupé par morceaux de longueur semblable, il pèse 6 onces 2 gros ; sa largeur est de 7...lignes , son épaisseur de 6. Poids des deux, i livres 6 onces 4 gros : ces deux morceaux suffisent pour former une l'aulx à l'usage de France.
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