Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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SUR LA PRFPARATION DE L'ACIER
Sur le bidon d'étoffe a y. 3, on applique le bidon de fin b, avec l'attention d'unir ensemble les tranches des soudures provenant du corroyage , pour que les couches des barres
forment l'épaisseur de la faulx. Si, par erreur, l'assemblage se faisait autrement, la faulx se ,9-,erserait dans le travail violent qu'elle éprouve, et serait défectueuse. Ces deux bidons chauffés à une forge destinée à cet effet , sont soudés et étirés d'un bout à un. martinet du poids de 160 livres, et prennent la forme b , Cette partie est destinée à faire le bout de la
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lame: cet étirage n'exige que 12 à 15 secondes. La partie -c d est chauffée, et étirée au même martinet, pour former le talon de la lame et la crosse.
Par cette deuxième chaude, qui n'exige que bo secondes au plus, la l'aulx ébauchée prend la forme e ,f7g. . 5.
On est dans l'admiration en voyant l'ouvrier
donner un angle droit à sa matière avec tant
d'adresse , sans ralentir la vitesse du inartineL Pour y, parvenir, il fait frapper un coup de marteau ou deux au point j, et quelques-uns - au. point k, en se tournant en travers. Cette pièce ébauchée a 2 pieds.4 pouces de
ion, ii lignes de large près de- la crosse, 7
à 8 lignes au milieu, et 5 lignes au-petit bout ; son épaisseur est de 2 lignes près de la crosse, et de 2 lignes au petit bout. La crosse a 2 pouces 9 lignes de longueur , 15 lignes de largeur et 2 lignes d'épaisseur. La pièce passe alors à la forge à bras l'ouvrier lui donne une chaude suante , soude l'ex-
ET LA FABRICATION Drs FAU'IN.
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trémité avec le marteau à main, et lui donne la courbure/, fig. 6. Cette opération exige 6 secondes. A la forge à bras, et avec le marteau à main, on forme le poreau ou talong, destiné à fixer la l'aulx dans le. harnois. Pour cette opération,qui dure 4 à 5 secondes, l'ouvrier reploie les deux angles de l'extrémité de la crosse, (qui, pour cet effet , ont été amincis au martinet , ) les relève avec le mar-
teau, et forme un piton de 6 lignes d'élévation , sur 3 à 4 lignes de long et 2 de large auquel On donne le nom de poreau ou de talon.
La pièce ébauchée, passe. à un martinet du poids de bo livres pour élargir la lame ; le maî-
tre tient la crosse de la main gauche, et avec une Petite tenaille à la droite, il maintient la pièce sur 'l'enclume ; il la promène d'abord sur la longueur pour former le renfort, et ensuite sur la largeur pour étendre la lame. Il faut trbis chaudes pour élargir la lame du point in jusqu'au point n ,fg 7.
Une quatrième chaude suffit pour finir la
lame, depuis o jusqu'à 71, et lui donner la forme
représentée fig. 8. Pour cette opération, la tenaille devient inutile, l'ouvrier a la facilité de tenir la pièce des deux mains, et le renfort, en partie fait., le guide dans ce travail. L'on conçoit aisément que le maître, étant constamment occupé au martinet pour élargir, il a un servant qui chauffe et lmi apporte les pièces.. Cette opération exige une longue habitude ; en effet , l'ouvrier est tellement consommé dans ce genre de travail, que sans ralentir le marteau, il reçoit de la main droite la pièce qui.
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