Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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SUR LA FRAP.A.RATION DE L'ACIER.
Mont - Blanc, provenant des mines spathiques d'Alvar et de Saint-Hugon (1). 1 9 . La forme des foyers,pour la conversion de abricaeirfe l'a- la fonte en acier, differe cependant de ceux de Rive : la manière d'opérer sera traitée dans un Mémoire particulier. ...,
La méthode de Stirie est infiniment moins fatigante pour l'ouvrier, que celle de Rive, et elle doit naturellement donner 'à l'acier une qualité plus suivie (2). Les prix de main: - d'oeuvre sont infiniment au.- dessous de ceux que l'on paie en France.
Ce serait une idée chimérique de vouloir les réduire au même taux ; notre manière d'admi-
nistrer nos- établissemens métallurgiques , est un des principaux obstacles qui s'y opposent ,; mais en réduisant la peine de l'ouvrier, on pourrait aussi réduire le prix de la main - d'oeuvre , 'parce que Bouvrier pourrait faire, avec moins
de peine, et dans un tems donné une plus
grande quantité d'ouvrage. En Surie la plus longue séance duraffineur d'acier est de seize heures. -A Rive elle est quelquefois portée jusqu'à quarante heures : un travail aussi long doit nécessairement conduire à la destruction de l'ouvrier, et est contraire à la perfection du travail. Les martinets, que l'on appelle en France martià ets à queue, sont les seuls connus en Sti-
rie et en Carinthie. Nous n'avons vu aucun
martinet à drame. Les chaufferies pour étirer (i) Journal des Mines, tome premier , No. 4. (2) Voyez la description des acieries de Ripe, dans le .1.V. 4 , tome premier du Journal des Mines.
MT FA FABRICATION DES l'AULX.
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et corroyer sont les Mêmes qu'en France ; mais les foyers pour l'affinage primitif sont. de formes très-différentes. no. La police des établissemens métallurgi- Pol'ice dee 'lues de la Stirie et de la Carinthie est soumise à 'si' une administration si sagement organisée ; depuis des teins très - reculés, que tout porte à croire, que tant que cette administration ekistera , la conservation de ces établissemens. est infaillible. Rien de majeur ne peut se faire sans la détermination prise par la Chancellerie de Vienne, sur l'avis du conseiller résidant à Vordemberg. A Vordemberg , Esnartz et Stayer , existent des administrations particulières qui sont soumises au conseiller, et correspondent avec lui. A Stayer réside l'administrateur, chargé exclusivement de la vente des marchandises. Sans la permission du conseiller de Vorclemberg , qui que ce soit ne peut être admis. dans les ateliers. Les pouvoirs, extrêmement étendus, accordés à cette Compagnie, s'étendent, 10. sur les eaux et forêts ; . les mines ; 30. la fabrication. ; 40. la vente ; 5°. les employés et ouvriers, etc. 21. Un moyen encore efficace établi pour le Caisse de soutien et les progrès des établissemens , dan.s Sec"". les pays héréditaires, comme dans les Electorats , c'est la caisse de secours. Si des événemens imprévus Ont occasionné des pertes au. manufacturier , ou qu'il démontre l'utilité d'étendre son industrie, des moyens pécuniaires. lui sont accordés par l'administration de la caisse de Secours, qui surveille si l'emploi de ces fonds est fait avec sagesse.