Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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PROCÉDÉS POUR LA FABRICATION
DU VERDET
A quoi tiennent ces différences ? C'est la so.: lution de ce problème que je me suis proposée. Première expérience. Cent parties de verdet
de Grenoble , 'distillées dans une cornue à l'appareil pne-umato-chimique, ont fourni ce qui suit t 10. De l'eau foiblement acide, et d'un goût et odeur métallique ;
Des vapeurs blanches qui se condensaient dans le récipient ; De l'acide carbonique ;
40. De l'acide acéteux très-fort, très-transparent, coloré en Vert , et d'une odeur très
pénétrante 50 Le résidu de la cornue épuisé n'a fourni que du cuivre et du charbon par son analyse et sa réduction;
Résultat de l'analyse de loo parties de verdet de Grenoble. Acide carbonique, . . Eau faiblement acidulée, Acide fort et coloré, . Cuivre, Carbone,
. .
.
9.10 I 13.05
53.95 20 90 3.00
ioo
Seconde expérience. Cent parties de verdet de Montpellier, distillées dans une cornue à l'appareil pneumato-chimique , ont fourni ce qui suit 10. De l'eau faiblement acide, d'une odeur emp-yreumatique ;
2°. De l'acide carbonique mêlé d'une petite quantité de gaz hydrogène ;
VERT-DE-GRIS , etc.
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3°. De l'acide acéteux jaunntre, sentant fortement l'empyreume , très-faible, et peu concentré ; 40. Le résidu de la cornue a fourni du cuivre et du charbon.
Re'sultat de l'analyse de loo parties de verdet de MO ntpellier.
Acide carbonique, . 8.00 Acide acéteux très-faible et très-empyreumatique 65.]5 Cuivre
,
. ....
Carbone,
.
loo.
22.50 4,35
Il résulte des expériences ci-dessus, qui représentent le résultat, moyen. de mes opérations sur diverses sortes de verdets-, 10. que le verdet
de Montpellier est moins soluble dans l'eau que celui de Grenoble ; 2°. que celui de Montpellier contient beaucoup moins d'acide acéteux pur que celui de Grenoble ; 3°. que celui de Montpellier est Mêlé d'une. portion d'extractif que le verdet de Grenoblene contient pas ; 40. que le premier fournit un peu plus de cuivre et de carbone que le second. En rapprochant et comparant les procédés de la fabrication, on sentira aisément la cause de ces différences. 1°. Le marc de raisin, dont on se sert à Montpellier, est faiblement acide ; son séjour sur le cuivre oxyde le métal, et dépose sur les lames une couche de principe extractif.
2°. L'acide acéteux, employé à Grenoble,
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