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Journal des Mines (1802-03, volume 13)

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S'UR LES SALINES DE B,AVIÉRE

Mes faci- dière , qui peut avoir souffert quelque domtent les rémage, sans perte considérable de tems, ni d'arparations car il. est à propos d'observer, qu'après crent b quatorze ou seize jours au plus le feu est suspendu, par la nécessité des réparations à faire

aux chaudières , l'action du feu et celle de

ET DU PAYS DE SALZBOURG.' 1es '

l'acide muriatique , ni- manquant pas de produire quelque dommage dans cet espace de tems, quoiqu'assez court. De plus, il se fait un sédiment calcaire , de l'épaisseur souvent de plus de deux pouces, qui, en s'attachant aux fond des chaudières, diminue l'action du feu, et augmenterait ainsi la consommation du bois;.

cette réparation suspend, tous les, douze ou quatorze jours , les travaux pendant deux à trois jours. Étuves. Étuve dont le sol est eu .plaques de

ione.

Le sel cristallisé, retiré des chaudières, est d'abord transporté dans de longues chambres très-voisines du foyer des chaudières, et placé sur de grandes plaques de fer plates, absolu-

cent, il n'y a rien autre chose à faire, que de tcieosns.Perales introduire , des petites chaudières où elles ont déjà acquis un. certain degré de chaleur, dans les plus grandes, où elles sont tenues en état d'ébullition , pendant l'espace du teins nécessaire , c'est-à-dire, pendant trois heures.

Aucun autre procdé n'est donc employé. Toute autre opération serait superflue il n'est pas même nécessaire' d'agiter les eaux, ni de remuer le fond des chaudières, oit le dépôt du sel se fait de lui-même , ainsi que la cristallisation. La vapeur des chaudières, ainsi que le sel Odeur des qui sèche dans les étuves , - exhale 'une odeur vapeurs.

fort agréable, balsamique, et approchant de celle du safran et de la violette : elle n'a aucun danger, pour les ouvriers même qui la respirent continuellement.

(La suite au Numéro prochain.)

ment semblables à celles des chaudières, chauf-

fées par en bas à l'aide de la flamme et de la chaleur qui s'échappent desdits foyers. Ces plaques, par ce moyen. seul, sont encore tenues à une chaleur de 8o degrés, thermomètre de Réamnur, , ce qui suffit, et est même trop considérable pour opérer l'entière dessication du sel. C'est la dernière opération qu'il subisse. En sortant de l'étuve, il est enfermé dans des tonneaux de bois , et devient susceptible d'être gardé et transporté. Ainsi pour opérer la cristallisation.' du sel, 2.

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eaux étant portées au degré de 16 à 18 pour ill."7,m6