Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1802-03, volume 13)

SCIENCES ET ARTS. 245 sure de l'angle réduit au plan horizontal. Il est

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ANNONCES CON CE RN A N T les Mines, les Sciences etlesArts.

I. Note suries instrumens propres à mesurerles anales sur 'e terrain.

Théodolite.

LE Cit. Pictet a rapporté d'Angleterre des instrumens pour mesurer les angles sur le terrain.. De ce nombre est un petit théodolite , parlài-, tement bien exécuté, et d'environ 6 centimetres'de rayon. Cet instrument, qui n'est peut-être pas encore bien connu en France, consiste principalement dans un cercle entier. Perpendiculairement au plan de ce cercle, et sur son centre , s'élève un axe, autour duquel tourne un

arc qui porte à son extrémité une alidade garnie

d'un vernier, servant à marquer les divisions sur le limbe de l'instrument. Cet arc, divisé lui-

même en degrés, porte sur son centre une lunette mobile, accollée avec une alidade garnie d'un vernier. Quand l'instrument est placé horizontalement, on peut d'abord fixer l'alidade de l'arc vertical sur le zéro de la division du cercle entier , et faire mouvoir ensuite tout l'instrument pour amener la lunette dans le plan vertical, passant par le premier objet. En pointant la lunette sur cet objet, on aura d'abord l'angle que le rayon visuel fait avec le plan horizontal. Détachant ensuite l'alidade de l'instrument, on fera venir la lunette dans le plan vertical du second objet , sur lequel on. la pointera l'arc parcouruesür le cercle entier, donnera la me,

facile de voir qu'on peut prendre la dernière extrémité de cet arc pour le zéro de l'instrument, et recommencer l'opération ; à partir de ce point, on aura le double de l'angle. En le multipliant ainsi , on diminue l'erreur de la , et l'on n'a rien à craindre de l'erreur da Centre, parce qu'on mesure à-la-fois les deux angles opposés au sommet. Le théodolite, réduit à de petites dimensions, comme celui dont nous parlons ici, est bien supérieur, pour l'exactitude et la commodité, aux

plus grands graphomètres, et coûte moins. Si l'usage s'en répandait parmi ceux qui opèrent sur le terrain, nos artistes en exécuteraient sûrement avec précision et économie. Il faudrait aussi substituer au gen ouil , les mOuvem.ens ho-

rizontaux et verticaux séparés ; car il est trèsdifficile de placer avec exactitude dans un plan un instrument à gen ouil. Les A ng-lais _ont cherché à diminuer, autant stant qu'il était possible , le volume des instrumens à tabatière. mesurer les angles ; ils en ont un assez petit

pour mériter le nom de sextant à tabatière. Il 'serait facile .de les imiter en ce point, si l'on pouvait persuader à tous ceux qui s'occupent de géodésie, que le plus mauvais cercle entier, de 5 à 6 centimètres de rayon, n'eût-il que des alidades à pinules , vaut mieux que la bousSole sujette à tromper, dès qu'il se trouve dans le voisinage quelque corps ferrugineux, ou que la chappe de l'aiguille frotte sur le pivot, et peu propre, lors même qu'elle est bien.faite , à donner les angles avec précision, à cause des os-

cillations de l'aiguille, dont il faut toujours estimer le milieu. ( Bulletin des Sciences. )

Défauts de la bous. sole.