Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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SUR LES VOLCANS, etc. cc Voulez-vous voir le basalte en prismes de six pieds de diamètre, et en même - teins avec un caractère décidé de courant ? Prenez le chemin des bains du Mont - d'Or par le Capucin ,
vers la Tour d'Auvergne, endroit qui mérite d'être cité à cause de la beauté de ces prismes. » c, Permettez - moi encore une observation , c'est que le basalte est ce qu'if y ,a de plus nou-
veau. au Mont-d'Or. Il n'est recouvert par andine des roches qui constituent ces montagnes.
Mais les feldspaths, qui sont si abondans au Mont-d'Or, deviennent rares dans co basalte, et le pyroxène et la chrysolite prennent sa place.
Ces feldspaths n'ont jamais un éclat de nacre de perle., mais ils paraissent toujours fendillés àvec l'éclat du verre. Donc ils ont subi un changement. La cause qui a produit le basalte les a
presque entièrement détruits. Je né voudrais pas m'établir défenseur de l'origine neptuniennede ce basalte-ci ; mais il faut aussi convenir eine son gissement n'a aucune ressemblance avec celui des basaltes qu'on trouve Allemagne et en On se procureSuède.cc facilement t Clermont l'Essai
sur la Théorie dés Volcans, par Montlosier.
Peu d'observateurs ont aussi bien vu, et aucun n'a eu la connoissance topographique du local aussi étendue et aussi précise. Il lui manquait la partie minéralogique. » Nota. Nous devons rappeler ici à nos lecteurs, 'que l'opi,nien.de Dolomieu était que les volcans d'Auvergne ont brillé sous les masses granitiques et les ont percées. (Journal des Mines, tome 7, n.. 4i ). Celle de Bertrand diffère sous beau-
coup de rapports. ( Tom 9 , re. 53). Muthuon a combattu l'une et l'autre. (Tom. 8, n.. 48, et tom. 9 n°. 53). A. B.
2,17
EXPÉRIENCES ET OBSERVATIONS
Sur la chaleur et le Jr- oid , produits par la condensation et la raréfaction nzécaniques
de l'air. Par JOHN DALTON (1).
Sl'on place un thermomètre dans un réci-
pient, et que l'on condense l'air qu'il contient, le thermomètre montera de quelques degrés au-dessus de la température de l'air extérieur : et si l'on raréfie l'air dans un récipient où est aussi renfermé un thermomètre, le mercure baissera aussitôt (i.e quelques degrés. Tous les physiciens connaissent bien ces deux faits ; mais ils ne sont pas d'accord sur leur explication. Ce sujet ,m'a paru digne d'examen, et j'ai fait une série 'd.'expériences.qui me paraissent conduire à'la démonstration' évidente de la cause du phénôMène , et présentent les faits sous des points de vue: différens 'de ceux sous lesquels on les a considérés jusqu'ici. Une circonstance. 'vraiment remarquable c'est la rapidité avec laquelle l'élévation ou l'abaissement du mercure a lieu dans les deux
cas ci-dessus : tandis qu'à :l'air libre , si le
thermomètre est de 2 du 3 degrés au-dessus ou au-dessous de la température ambiante , il ne (1) ExWait et traduit du Journal de .1Ticholson par A. B.