Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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STJR LA CHALEUR
condensée, il y a dégagement de chaleur, et l'on conçoit que le refroidissement de l'air par un procédé quelconque, peut être retardé par la condensation d'une partie de la vapeur le aqueuse qu'il contient. Supposons , pour quantité donnée d'air atmosmoment, qu'une phérique , contient ;14 de son poids de vapeur aqueuse. Supposons encore que les de5ocette devapeur sont condensés par un froid de de la masse aérile grés, c'est-à-dire, que forme soit convertie en eau : dans ce cas, chaleur dégagée sera suffisante pour élever la température de la masse restante de 6 à 80, ce qui suffit pour expliquer la petite différence observée dans les résultats obtenus avec l'air chaud chargé de vapeurs, et avec l'air froid et sec. Ainsi la vapeur, loin de produire le changement de teinérature en question, tend au contraire à le diminuer.
Expérience la. On -plaça sous le grand récipient, un petit tube de verre gradué ayant TL,- de pouce de diamètre , et Io pouces de longueur ; ce tube, ouvert par un bout, et fermé par l'autre
bout, contenait une petite colonne de mercure une portion d'air dans qui servait à renfermer le fond du tube, et était susceptible de monter ou de descendre par une variation d'élasticité dans l'air contenu dans le tube. C'était un véritable manomètre. On doubla la densité de l'air du récipient, puis on ouvrit le robinet, la colonne de mercure s'éleva aussitôt à sa première place ; mais
en
ET LE FROID, etc. 265 en tournant alors subitement le robinet , la
colonne de mercure baissa graduellement pendant 5 à io secondes de près de -27 de toute la hauteur de la colonne d'air. En ouvrant ensuite le robinet, il sortit une certaine quantité d'air, et le mercure reprit sa première position. Cette expérience, répétée plusieurs fois eut toujours lieu de la même manière;
Expérience il. A l'aide d'un fil de fer on fit descendre lé mercure dans le manomètre jusqu'à une distance du fond du tube, égale au quart de la longueur de Ce. tube. Alors on épuisa les.1 quarts de l'air du récipient, ce que l'on reconnut à l'ascension du mercure au haut du tube. On
ouvrit ensuite le robinet, le mercure baissa à , l'instant. Aussitôt qu'il fut descendu à sa première position, on tourna subitement le robinet, et le mercure remonta graduellement pendant l'espace de 5 à io secondes, d'une quantité égale à plus de T'J de sa première hauteur ; et il resta à ce point jusqu'à ce que le robinet eût été ouvert de nouveau, alors il redescendit à la première hauteur. Le phénomène que présentent lés deux der' nières expériences ne peut s'expliquer que par le principe suivant du récipient et celui du manomètre éprouvent, dans ces expériences, le même degré de condensation et de raréfaction ou à peu de chose près. Quand l'équilibre de température est rompu dans l'air par l'acte de la condensation ou de la raréfaction, il est rétabli presque aussitôt dans le manomètre par
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