Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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PIt.PARATION DES MINER AIS du pilon frappe sur le billot p , elle éprouve La une petite secousse qui l'incline en avant. à
minerai caisse est remplie par le haut dudu fond, et bocarder : il sort par l'ouverturequi est imméentre dans la partie du canal ,
dondiatement au-dessous; à chaque secousse, du pilon, il s'avance progresnée par la chute sivement et tombe peu-à-peu dans l'auge ; lorsqu'il y en a une quantité suffisante, les pilons
bas, le mentonnet ne descendant pas aussi billot, il n'y a plus de n'arrive plus jusqu'au minerai dans secousse , et il n'entre plus de diminuer, les l'auge ; mais dès qu'il vient à yminerai recomsecousses et l'écoulement du mencent. roue hyLe bocard est mis en jeu. par une elle porte draulique, qui a 13= p. de diamètre ; et 8 ?, po. de p. de large , 44 augets, qui ont 1m'arrête détails pas sur les profondeur. Je ne elle est faite comme toutes de sa construction, sujet le celles de Fre-yberg. On peut voir à celes Mines ouvrage, sur premier volume de mon en de Freyberg. La quantité d'eau qui la metmide 120 pieds cubes par mouvement, est. parnute. Elle se trouve dans un emplacement muséparé du bocard par une ticulier, qui est raille. L'arbre B a 21 p. de long, et 2 de diamètre du sol de la laverie ; il est à 4 p. au-dessus deux extrêmités un touchacune de ses porte à de diamètre ; un. fer d'environ 4 po. rillon de de l'emplaced'eux repose sur un des murs un pilier forla roue
et l'autre sur ment de implanté dans le sol tement étayé , et qui est Il n'y a pas plus d'un sur un fondement solide.
EN SAXE.
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pouce de distance entre lui et les pilons. On a fixé sur l'arbre, de la manière ordinaire, 48 cames ; 4 sont toujours dans un même plan vertical, de sorte que chaque pilon est levé quatre fois pendant que l'arbre fait un tour. Ces cames sont de fer, elles sont évidées , comme
on le voitflk . 3, dans la planche. La partie
saillante a 8 po. de long. La courbure qu'elles présentent, est la de'veloppczizte du cercle décrit pendant la rotation de l'arbre, par le point de contact de la carne et du pilon, lorsque celui-ci commence à être soulevé. On sait que toutes les perpendiculaires menées aux tangentes d'une développante, sont elles-mêmes tangentes à la développée : or la direction du poids du pilon qu'on élève étant verticale, et par conséquent perpendiculaire aux tangentes qui sont horizontales , sera, dans le cas dont nous parlons ici , continuellement tangente à un cercle dont le centre est dans l'axe de l'arbre de rotation ; c'est-à-dire, qu'elle sera à une égale distance de ce centre : or cette distance est un des élémens de la résistance qu'oppose le poids du pilon à la machine : et puisque, ainsi que les autres élémens (i) elle est constante, la résistance sera la même dans chaque instant : la machine sera toujours également chargée ; son mouvement sera le plus uniforme, et son effet le plus avantageux possible.
Dans les anciens bocards , et même dans la grande majorité de ceux Freyberg, les cames, au
lieu d'entrer dans le corps des pilons par une échancrure , et de les saisir dans leur milieu ainsi que cela se voit ici, les soulèvent à l'aide (1) Ces élémens, qui constituent le alertant de la résistance, sont le poids du pilon , et sa distance à l'axe de roration , qui est le rayon du cercle dont nous avons parlé ; la distance du point chi contact à la verticale , menée par le centre de gravité du pilon , est aussi un élément de la résistance.
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