Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1802-03, volume 13)

TO MB ES DU'

8 U'R LES PIIRRES'DITES couleur bleue tant qu'il -y eut de l'ammoniaque 320

crois pouvoir assurer que chacune d'elles ne s'élève au-dela de 5 à 6 pour cent. Quant aux pyrites , 'qui sont disséminées çà et là dans les pierres , elles sont formées , comme l'a dit M. Howard, de fer, de soufre et d'une petite quantité de nikel, mais je n'ai pu m'assurer par moi-même dans quels rapports ces trois substances sont unies., parce que je n'en ai pas eu une quantité suffisante pour les soumettre à une analyse exacte. Il parait résulter de tous les ren.seignemens conclusion pris, de tous les procès-verbaux dressés, et de réfieLs,

en excès, laquelle se changea en vert-pré aussitôt que ç'a alk.ali libre, fut évaporé. La liqueur conserVa'7,Oonstarrinient Tëétte ceitleur qui prit de plus en plus de l'intensité juSqù'à -don: complète, et Sans former atictin dépôt,. -ce qui prouve que lé:nikel: Se trouvait à l'état de sel triple dans la seciinbirmison. Les alkalis fiXéS baii.StiqUes 'n'OCeasionnaient

point de précipitation:dans cette liqueur, ils lui faisaient reprendre sa coulé-Ur bleue en décomposant le muriate d'ammoniaque et en mettant nud. sa base, qui redissolvait -alors le nikel. Les hydrosulfures y formaient un dépôt noir

tous les témoignages dignes de foi, 10. que des masses, quelquefois très considérables , sont tombées à la surface de la terre ; 20. que ces

fort abondant ; et c'est de ce moyen qu'on a fait usage, pour obtenir le nikel àpart. L'hyclrosulfure de ce métal, calciné dans un creuset de platine, laissa une poudre d'un vert-pré

masses, pénétrées de feu , roulent dans l'at-

mosphère com.me des globes enflammés qui ré-

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foncé', qui avait toutes les propriétés de l'oxyde de nikel. L&fer, , contenu dans les pierres tombées du

décrivent véritablement une courbe; 40, qu'elles tombent dans un état de mollesse ou de fusion pâteuse , ce qu'attestent leur surface vernissée et les empreintes qu'y forment les corps qu'elles rencontrent ; 50. qu'il en est tombé en Angle-

ciel, est donc combiné au soufre et au nikel ,

d'où il est très-vraisemblable que ces deux subs-tances , qui se présentent toujours en quantité plus ou moins considérable dans l'anatyse des

en Allemagne, en Italie, en France et

pierres entières , proviennent d'une' pareille combinaison qu'il est impossible , quelque soin que l'on, prenne , de séparer exactement des parties terreuses. La présence du nikel et du soufre dans ce fer,

,explique pourquoi il est plus blanc, plus dur et moins ductile que le fer ordinaire. Quoique je n'aie pas estimé rigoureusement les quantités de ces substances dans le fer je

pandent la lumière et la chaleur à de grandes distances ; 3.- qu'elles semblent avoir reçu un mouvement parallèle à l'horizon, quoiqu'elles

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terre' dans les Indes-Orientales ; 6°. que toutes ces pierres se ressemblent parleurs caractères physiques et par leur composition chimique. Quelles causes ont pu produire ces sortes de pierres, et leur communiquer un mouvement

si rapide et si singulier ? Comment se fait-il qu'elles sont toujours pénétrées de feu ? C'est de quoi il est fort difficile dans ce moment de donner des raisons plausibles.