Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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EXPIRIENCES rAITES 356 ices de long, plus ou moins, que l'on tient dans une situation verticale, et qui, par cette seule position, devient sur-le-champ aimantée et ac-
quiert de telle sorte la polarité, (Si je puis me servir de cette expression pour signifier qu'elle acquiert deux poles ) , que si l'on présente au bout de l'aiguille marqué N, qui se tourne versle nord , l'extrémité inférieure de la barre de fer, il y a répulsion, ce qui indique que cette extrémité inférieure est le pole nord de la barre de fer placée verticalement. Si l'on abaisse cette barre de fer en la tenant toujours dans une situation verticale, et que sans déranger l'aiguille que .l'on a posée sur le bord d'une table, on lui présente l'autre extrémité de a barre de fer qui en est le bout suet cette extrépérieur, alors il y a mité se trouve être leattraction' pole sud de la barre.
AVEC tris AIGUILLE :AIMANTE.
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seule situation verticale, mais il n'en est pas de même de celle d'acier. Voici les expériences qui le prouvent. Il faut
avoir bien soin que la barre d'acier , dont on se sert, ne donne aucun signe de magnétisme, ce qui se reconnaît facilement en, la plongeant dans de la limaille de fer, ou en présentant alternativement chaque extrémité du barreau. d'acier aux deux bouts de l'aiguille aimantée. Souvent il arrive que l'acier s'aimante par un simple choc, ou par un. frottement un peu considérable : au reste, les expériences que je vais décrire, serviront à reconnaître si la barre d'a-
cier, que l'on veut éprouver, a reçu ou non quelque commencement de magnétisme.
changent sur-le-champ par ce simple renversement ; ce dont on peut s'assurer en présentant,
Je pris un barreau d'acier carré , d'environ. pouces de long, sur 2 lig. à 2. d'épais-. seur, qui ne donnait aucun indice de magnétisme, je le tins verticalement, et en présentai le bout inférieur au pole nord de l'aiguille ;. il y eut attaction , ce qui prouve que cette extrémité inférieure du barreau d'acier n'était pas
guille aimantée. Cette expérience, qui est très-connue, prouve
retournai ce barreau d'acier, et j'eus le même résultat, c'est-à-dire, qu'il y eut attraction ; je
Si l'on retourne la barre de fer , les poles
dans cette nouvelle position, la barre à l'ai, -
que , par la situation verticale , une barre de fer devient un aimant artificiel.
Je voulus la répéter avec les barreaux d'acier brut que j'avais sous la main , niais j'obtins des -résultats si différens et si variés, que je crus intéressant de recommencer avec quelque ordre ces expériences afin de pouvoir les comparer entr'elles :un de leurs résultats est qu'elles m'ont
fourni un moyen fort simple de distinguer sur-le-champ une barre de fer d'une barre d'acier 3 la barre de fer acquiert la polarité par la
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devenue pole nord par la situation verticale ; je
le descendis verticalement, afin de pouvoir approcher son extrémité supérieure du pole nord
de l'aiguille portée sur son pivot, et qui était placée sur le bord d'une table, et j'eus attraction; je présentai ensuite cette même extrémité du barreau d'acier,que je tenais toujours verticalement,-à l'autre extrémité ou pole sud de l'aiguille, et j'eus toujours attraction, ce qui prouve que non - seulement ce barreau n'avait pas acquit la polarite mais encore qu'il ne don-