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Journal des Mines (1802-03, volume 13)

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Dimensions

des mentonnets.

i\rorrtr.

le rayon q o de l'arc décrit par l'extrémité E de la carne. 13. Les mentonnets sont de bois., ils ont 81 millimètres de largeur (trois pouces ), sur 135 millimètres ( cinq pouces ) d'épaisseur , leurs, têtes n'ont que 54 millimètres (deux pouces ) de largeur. La longueur dE de la partie saillante de chaque mentonnet doit peu excéder à q s. -

14. Pour qu'un pilon ait toute sa levée, et, mati_ faut, lorsqu'il est baissé, que la surface infé, verne., à rieure du mentonnet soit au niveau du centre l'arbre. de l'arbre ; elle doit être au - dessus de ce iiiveau, quand on veut diminuer la hauteur de la chiite du pilon. Position des menton.

Afin d'enchâsser un mentonnet, on pratique.,

sur la longueur du pilon, une mortaise de 54 millimètres( deux pouces) de largeur, sur 216 millimètres (huit pouces ) de hauteur ; c'est dans cette entaille que l'on fait entrer la tête du

mentonnet. On remplit l'espace vuide sur la hauteur de l'entaille, en y chassant un coin ; ce coin se met sur la tête du mentonnet quand le pilon doit avoir toute sa levée ; il se place

De l'armure de fer qu'il convient

d'adapter à l'extrémité du menton. met.

Fig, 3 et 4;

.dessous lorsque l'on veut la diminuer. 15. Comme il n'y a que l'extrémité de la surface inférieure du mentonnet. qui glisse sur la

carne, cette partie s'userait promptement, si

elle n'était revêtue d'une bandé de fer. De

toutes les armures imaginées à cet effet, nous ne parlerons que de celle proposée par le Cit. Maisonneuve, directeur des mines de fort. Cette armure, représentée dans la fig. 3, et disposée de la même manière que lorsqu'elle est adaptée au mantonnet , est composée de

SUR LES MACIIINES A PILONS.

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deux pièces : 10. d'une plaque ou semelle de fer Ss, de 15 à 13 millimètres ( cinq à six li-

gnes) d'épaisseur, de même largeur que le, mentonnet, et aux extrémités de laquelle s'élèvent perpendiculairement deux tiges ou branches de fer B, b terminées par des pas de vis E e; 2°. d'une bande de fer ..Pp de même épais seurl que la semelle, ayant vers ses extrémités deux trous distans l'un de l'autre d'une quanthé égale à l'écartement des branches. Quand la première pièce est adaptée au men-

tonnet, on fait passer la bande P p dans les branches; et on la serre avec des écroux, afin de fixer l'assemblage.

Pour que la garniture ne vienne pas à ballotter, les deux faces latérales du mentonnet portent deux rainures, dans lesquelles les bras de l'armure sont noyés de toute leur épaisseur. Dans 4, on voit le mentonnet armé de sa garniture. Nota. Pour éviter le frottement de deux corps

de même nature, lequel, comme l'on sait, est' plus grand que celui de deux corps de nature différente, il faut que la semelle soit de cuivre, quand la came est de fer. 16. Pour l'uniformité du jeu des il faut non - seulement que les cames soient égalepilons, ment réparties sur l'arbre, et que les cames qui soulèvent le même mentonnet, soient également espacées entre elles ; mais de plus que deux pilons, qui se suivent dans leur chûte , appartiennent à deux auges différentes. Il convient encore, pour un bocard à eau, que dans chaque auge, à la clifite du dégrosisseur, succède celle des pilons d'aide , et qu'après la

Procédés pour disposer les cames sur l'a, bre dans un bocard.