Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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SUBSTANCES TOMBiES
DE L'ATMOSPHÈRE.
pierres ont été données par M. Saint-Amans, ancien Commissaire du Roi à Agen. L'une de ces pierres est tombée avec une grande quantité d'autres, le 6 septembre 1790, sur les confins des deux paroisses de la Grange de Julliac et de Créon en Armagnac. La plupart de ces pierres pesaient depuis un quarteron, jus'qu'à une demi-livre 5 les deux phis considérables étaient, l'une de 15 livres, l'autre de 25 livres. La chute de ces pierres, mentionnée dans le Journal des sciences utiles de Montpellier, a été de même accompagnée d'un météore lumineux. La deuxième de ces pierres faisait partie d'un fragment d'environ 15 pouces de diamètre , que l'on conserve dans le Museum de Tordeaux ; la pierre à laquelle il a appartenu,
muniqué par M. Gré ville, à la Socié.té royale de Londres, et extrait mot pour mot des Mémoires de Jcharigire , empereur du Mogol écrits en persan par lui-même, et traduits par le colonel William Kiri( -Patrick. , possesseur d'un exemplaire de ces Mémoires. 33 Dans la matinée du 3o de furverd.een de 33 cette année io3o (1), il se fit entendre à l'est,
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il!
tomba le 24 août 1789 , près de Roquefort, dans les landes de la ci-devant Gascogne. On trouve dans les détails munis de certificats de témoins
oculaires, que la chute fut la suite de l'explosion d'un météore ; qu'une chaumière fut écrasée par cette pierre , qui s'enfonca d'environ cinq pieds de profondeur, après avoir tué le métayer et quelques bestiaux. Nous avons vu que M. Howard et de Bournon , après s'être assurés, que la grande niasse et généralement tout ce de fer natif de que l'on. a citéSibérie' pour fer natif , contiennent du nickel, et ont plusi eurs autres caractères ana-
logues à ceux des substances que l'on atteste être tombées du ciel, avaient mis en question, si ces substances ont la même origine.. Le fait suivant que nous allons rapporter dans le plus grand détail, est pou r l'affirmative ; il a été coin-
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» davtsunvill ag-e du Purgunn ale de Jalindher(2),
un bruit si considérable, qu'il priva presque » les habitans de ce village de leurs sens. Ce 33 bruit fut accompagné de la chute d'un corps 33
lumineux, qui porta les habitans à croire
33 que le firmament tombait en pluie de feu. Le bruit ayant cessé quelque terris après, et les
».habitans étant revenus de leur terreur , ils envoyèrent un courrier à Mahomed Syeed , Aumil (3) du Purgunnale, pour l'informer de 33 cet accident. Mahomed Syeed monta à Pinstant à cheval, et se rendit sur les lieux oit ce corps lumineux étoit tombé. Il y reconnut que 33 sur une étendue de dix à douze guz (4) en
» quarré , le sol avait été brûlé à un tel point,
33 qu'il n'y restait pas la moindre trace de verdure D)
,
et que la chaleur qui lui avait
communiquée, ne s'était point encore
perdue. L'un 1652 de Père chrétienne.
Division territOriale arbitraire. Celui du Jalindller est à la distance d'environ ioo milles au sud-est de Lahère. Surintendant des finances du district. Le guz est un peu moins de trois pieds anglais. Douze guz font un peu moins de trente-.sir pieds anglais.