Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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472 Pli.EARATION DES MINERAIS la caisse, on a encore une petite auge, destinée conduire l'eau qui en sort sur le plan incliné s
d'où elle descend sur la table. Sur ce plan incliné il y a une quinzaine de petits saillans ou morceaux de bois de 2 p. de haut, et 3 ou 4 d'é-
paisseur ; leur coupe est un trapèze. Ils sont disposés à un pouce l'un de l'autre sur les côtés d'un angle qui présente son sommet au cou-
rant ; à ce sommet il y a une petite planche verticalement placée, contrelaquelle le courant se brise, après quoi il descend le long des petits saillans ; à la rencontre de chacun d'eux il s'en détache un petit filet qui se rend directement sur la table. Cela fidt, on suspend les tables : la partie su-
périeure de chacune est portée par des chaînes fixées à des crochets t implantés dans les montans du milieu Ii: partie inférieure est , dans cette figure , suspendue par d'autres chai.-
nes dont l'extrémité, est fixée à un tour porté par les derniers mon-tans h : ce tour est percé de quelques trous, dans lesquels on introduit, lorsqu'on veut le faire tourner, des leviers de fer ; de cette manière on élève, plus ou moins selon qu'on le juge convenable , la partie antérieure de la table ; le tour porte sur ses extrémités une roue à rocher , dans les dents de laquelle entre un dédit qui l'empêche de tourner dans l'autre sens. Dans la laverie de Beschert-Glück , au lieu de ces der-. nières chaînes , on a des cordes dont une extrémité est attachée à- la table elles passent sur des poulies de renvoi fixées au plancher , et vont s'enrouler autour d'un treuil, que l'on fait tourner par le moyen d'une vis sans fin ; de
cette manière , on donne à la table , avec bien plus de commodité et d'exactitude le degré de pente convenable.
Passons
EN SAXE.
e3-
Passons au mécanisme, au moyen duquel ou
met la table en jeu. Derrière la charpente, se trouve l'arbre A d'une roue hydraulique (fig. 6 et ): il a 34 p. de long et 2 de diamètre : roue a p. ; lorsque les eaux motrices sont en abondance, elle fait 15 et 17 tours par mimite: outre les quatre tables, l'arbre met cri feu un bocard à deux batteries. Un de ses tourillons repose sur la maçonnerie de la chambre \dans laquelle est la roue hydraulique, l'autre est porté par une forte colonne B, dont l'extrémité inférieure est implantée dans le sol et la, supérieure est fixée à la charpente de la laverie : sur le même cercle , il n'y a .que deux .cames. Entre les mon tans h, on place le tour C; il est traversé par -une pièce de bois ii, dans les extrémités de laquelle on a entaillé. des mortaises très-profondes ; dans la supérieure , introduit la pièce y, qui y .glisse. .comme dans une coulisse sa partie inférieure repose .sur le ,bras y fixé àla ' pièce on a ssujétit cette pièce mobile v au 'point que l'on juge convenable , par une vis de pression ou par une crémaillère .plus on l'élève , et moins la poussée que communiqueJaeame est grande. Dans la mortaise inférieure;-on fait entrer l'extrémité de la. pièce , et on l'y fixe par 'un boulon ; l'antre extré-
mité est armée d'une tête de fer, qui donne une poussée à la table, lorsque la carne, pressant l'extrémité de la pièce y, force l'arbre Cà tourner: dès que la pression a cessé, la table, dont
les chaînes de suspension sont éloignées de la verticale, retourne en arrière, et son chevet va -brusquement frapper contre le bloc z implanté dans la pièce n, et dont la tête est revêtue d'une Kotame i3.
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