Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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P'RiPARATION DES MINERAIS plaque de fer , contre laquelle heurte celle que porte le chevet: une nouvelle pression de la came reporte la table en avant, puis elle retourne par l'action de son poids ; de là cette suite de
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chocs qui ont lieu pendant tout le terns que l'arbre A est en mouvement. L'eau qui ,pendant le lavage , tombe de des-
sus la table, entre dans la rigole ou canal de bois D placé dans le sol de la laverie, et elle est conduite dehors. Mais lorsque le minerai, dont elle est chargée, contient encore des particules métalliques que l'on peut en extraire par un second lavage, alors on couvre le ca-
nal D d'une planche, et l'eau entre dans la
caisse E, enfoncée dans le sol de la laverie ; elle y dépose ce qu'elle contient, et en sort ensuite par
des échancrures pratiquées dans les rebords. Exp0Ré sur-
due cé
1,ro
déa dal
vage.
5. 42. Lorsqu'on veut procéder au lavage
un de ces tas de minerai bocardé dont nous
avons parlé S. 38, on en remplit des paniers (1), que l'on vide dans la caisse p : précédemment on a divisé cette caisse en deux compartimens , par une cloison amovible, et dont la partie inférieure est percée d'un trou: la caisse étant in-
clinée, nous nommerons ces deux comparti-
mens, l'un supérieur, et l'autre inférieur; le premier occupe les trois quarts de la caisse, c'est
le seul que l'on remplit de minerai à laver,
l'autre reste vide ; au-dessus de chacun d'eux, est un tuyau r, d'où sort un courant d'eau que (1) Ces paniers sont faits avec des lattes de bois .de sapin entrelacées; il en faut environ trois ou quatre pour faire un pied cube.
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l'on peut rendre plus ou moins considérable. Le compartiment supérieur étant plein de mi., nerai , on fait .écouler par les deux tuyaux la
- quantité d'eau convenable, et l'on. met la roue
hydraulique en mouvement ; tout le reste se fait de soi-même, et le laveur n'a plus qu'à entretenir du minerai dans la caisse. L'eau qui tombe dans le compartiment supérieur , s'y charge de minerai, et passe par l'ouverture de la cloison; arrivée dans le fOnddu compartiment
inférieur, elle est renforcée par celle qui y tombe, et qui sert à délayer encoie le minerai qu'elle emmène avec elle. De là, elle sort par 'ouverture, de la caisse, tombe dans un crible qui arrête les pailles , morceaux de bois, et même les grains trop gros qui pourraient .s'y trouver ; si ces substances descend oient sur la. table , elles y occasionneraient de petites rigoles , qui sillonneraient la matière qui s'y dépose,
et rendraient le lavage défectueux. Après-avoir traversé le crible, l'eau entre dans le canal ou auge qui est au-dessous , et qui la conduit sur le plan incliné s; là le courant se brise contre
la petite planche verticale : il s'y divise, une
partie va a droite, et l'autre à gauche : chacune de ces parties, descendant sur le plan incliné le long des petits saillons de bois qui y sont implantés , se subdivise en petits filets qui passent entre ces saillans et vont tomber sur la table. Les saillons sont mobiles sur un. axe, desorte qu'en tournant diverse-ment un d'eux , il présente au courant une surface différente, et rend-ainsi plus ou moins considérable le filet dont il occasionne la déviation. L'eau chargée de minerai arrive donc sur la Hh
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