Journal des Mines (1802-03, volume 13)
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1,11.11,AE.A-MrOn" bES MINERAIS.
il a l'apparence d'un gravier
'celui de la
fosse du milieu ; 3°. ceux des premières , secondes, etc. fbsses, et les vases des bourbiers. a. laverie dont nous. donnons la descriptionDana g quatre tables de lavage, absolument égalesen:une d'elles est affectée au lavage du sédiment
de la caisse de chz.lte , nue autre à celui fesse 77/ qyenne; et les deux' suivantes
de la.
servent indistinctement aux autres sédirnens aux vases. 1. Lorsqu'on.lave le sédiment de la caisse de "chiite, on ne fait tomber qu'un petit filet d'eau sur ce qu'on en a mis dans le compartiment supérieur de la caisse
p; mais le tuyau qui correspond au compartiment inférieur , 'coule à, guelehée ; de sorte que la quantité d'eau qui arrive sur la table, est de près de deux pieds cubes par minute. Si l'on en faisait tomber une plus 'grande quantité sur le minerai, comme les grains sont sans consistance, ils descendraient en trop grande quantité à la fois. L'inclinaison de la table est peu considérable ; elle n'excède guère 2 ou 3 paie nombre de secousses est d'une trentaine par minute ; et la longueur de chaque
-poussée est de 6 à7 po. Lorsqu'on lave comme dans ce cas, un minerai à gros grain, on laisse descendre beaucoup d'eau sur la table, parce
que les particules, à cause de leur grosseur, ont besoin d'une plus grande force pour être entraînées ; en outre, les grains ayant fort peu
d'adhérence entre eux , on craint moins que l'eau, en emmenant avec elle les particules pierreuses, n'emporte en même tems métalliques. Mais, d'un autre côté, on estlesobligé de donner peu de pente à la table, parce que les. 'grains étant gros s'engagent moins. dans les
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péritéS du bois , y adhèrent moins fortement, et ont plus de facilité à rouler vers le bas : la force
de la secousse leur fait, il est vrai, rebrousser chemin , et les reporte en arrière. Mais cela ne suffit pas toujours , et quelquefois , ainsi que nous l'avons dit , le laveur est obligé , à l'aide d'un rable , de repousser vers le haut , ce qui était déjà parvenu au bas de la table. Un lavage de ce genre dure environ 12 heures ; pendant ce teins, il a passé dans la caisse p de trois à quatre cents paniers de minerai, et n'en reste pas plus de 25 sur la table, le sur-
plus a été entraîné par l'eau. Lorsque tout le minerai, destiné à un lavage, est passé sur la ta-
ble, on bouche les tuyaux qui conduisaient l'eau clans la caisse ; on diminue la grandeur de la poussée, et on laisse ainsi égoutter pendant un quart-d'heure ce qui est sur la table ensuite, on l'enleve avec une pelle, et on le met en un tas à côté il est destiné à un second
lavage. Il arrive souvent qu'on jette comme inutile, la partie ( quelquefois un quart ) qui est sur le bas de la table, Lorsque le tas de ce qui est destiné à un second lavage, est assez considérable, on entreprend ce travail : il est conduit comme le premier; on donne cependan.t un peu moins d'eau et de longueur à la poussée. En outre, l'eau qui tombe de la table est reçue dans la caisse E, où elle dépose le minerai qu'elle a entraîné avec elle. Ce qui reste sur la table subit encore -un troisième lavage , conduit encore avec un peu
plus de précautions que le précédent : ce qui
tombe , est également reçu dans la même caisse E. Mais ce qui reste sur la table, en est retiré,