Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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ET DE LA,TILÉSIE. 7 10. que le corindon est toujours un peu moins
n3E:N=4 SPÉCIFIQUE DU cOniNDON
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nient à celle de la variété bleue de Carnate deret l'emporte sur celle des variétés de cette la nière sorte, qui ont toute autre couleur que bleue. La télésie rouge raye toutes les autres
pesant que la télésie ; 2°. que la pesanteur varie
suivant le degré plus ou moins parfait dans la cristallisation, et dans la transparence des cristaux.; 3°. que dans les deux espèces les morceaux bleus sont toujours plus pesans que ceux qui ont toute autre couleur. La pesanteur du corindon, sur 33 essais , s'est trouvée 3931 ; celle de la télésie rouge, sur 20 essais, a été
variétés de corindon, excepté celles qui sont -bleues , lesquelles l'égalent en dureté.
Phosphorescence. Le corindon et la télésie le frotsont l'un et l'autre phosphorescens parcaractère tement mutuel de deux morceaux. Ce .
estimée 3977. La télésie bleue s'est trouvée cons-
frottea besoin, pour y être développé, d'un quartz. La
ment plus considérable que dans le lumière qui se dégage .par ce moyen est moins vive , et n'est point accompagnée de l'odeur Dans particulière à celle que donne ce dernier. tant de rouge , toutes les variétés de couleur lucorindon que de télésie , la couleur de la mière est d'un rouge de feu foncé, semblable le à celle du fer chauffé au degré connu sousl'on les étincelles que nom de rouge de cerise; couobtient par le choc du briquet ont la mêmepoint leur vivacité ne sont leur ; leur nombre et
- le silex
en rapport avec la dureté dé la pierrebeaucoup pyromaque , à choc égal en dégage plus et de plus brillantes ; on n'en tire même bien du corindon et de la télésie qu'en choitrès-aigus. Ce seul exemsissant des fraobmens pl e suffirait p our m outrer combien peu l'on doit compter sur le caractère emprunté de la Vercus. , lorsqu'on voudrait s'en sion par le briquet comparativernent de la dureté servir pour juger des corps. La gravité spécifi5°. Pesqntenr spécifique.variations que nous que est sujette aux mêmes d'un grand noma donné la dureté. Il résulte l'auteur du Mémoire,
bre d'essais faits par
.ge
tamment la plus pesante, et a donné 4016. ARAcTi;RES GÉOMÉTII,IQUEs. Depuis les belles et intéressantes découvertes du Cit. Haüy , sur les formés cristallines des substances minérales, on connaît la valeur des caractères empruntés de la géométrie , et l'heureuse influence qu'ils peuvent avoir sur la détermination des espèces minéralogiques. Ce savant a démontré comme vérités fondamentales. de la science des cristaux, Que la diversité des formes primitives est Un indice certain d'une différence de nature entre deux substances ; et que l'identité dé la forme primi tive indique celle de la nature , toutes le fois que cette forme n'est point une de celles qui ont un caractère marqué de régularité, comme le cube , l'octaèdre , etc. cc (1). C'est en fàisant l'application de l'une de ces règles , que ce savant crut devoir séparer:le corindon de la télésie. Les joints .naturels avait observés dans ce lle-ci, d'unemanière très7sensib1e; avaient
une direction perpendiculaire à l'axe dés cris(à) Haüy, , tom.
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