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Journal des Mines (1802-03, volume 14)

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IDENTIT

SI.'..CIFIQUE DU CORIM)ON

vaut que la face horizontale qui les termine, plus ou Moins d'étendue , ainsi qu'on peut le

3 4. voir en consultant les figures. Seconde modification. Les bords de la base du rhomboïde primitif ( arêtes latérales) , sont remplacés par des plans parallèles à l'axe, qui séparent les deux pyramides de la forme. priFig. 5.

mitive par un prisme hexaèdre , tantôt trèscourt, tantôt très-allongé. 'Une face horizontale, empruntée .de la modification précédente , et sujette à varier pour l'étendue , rem-

place l'angle solide du sommet. Si la loi du décroissement auquel sont dues les faces latérales du prisme , et. qui ne peut avoir lieu que par une seule rangée de molécules, fait disparaître les faces du rhomboïde primitif, en les recouvrant , on a le prisme hexaèdre pur et simple. Fg. 11 12. Cette 'Modification a été reconnue clans le rubis et dans le saphir oriental dans le corindon de Chine et d&Carnate. Troisième modification. Pyramide enneaèdre ou à-neuf faces, dont six dues à un décroisseMent sur les angles latéraux du rhomboïde primitif, se combinent .avec trois faces du noyau. Peux rubis orientaux, de la collection de M. Gre20 . ville présentent cette forme. Lorsque la loi de décroissemens , qui produit ces six nouvelles faces, se prolonge de manière à effacer totalement les faces du rhomboïde primitif, la forme passe au dodécaèdre pyramidal à fitees trianguaires isocèles. Ce dodécaèdre, dans lequel les ,3. incidences des faces , sur -chaque pyramide, Fig. 6. 7.

8. 9. 10.

.

sont sujettes à de nombreuses variations, est souvent combiné avec la première modification , , qu'il est terminé par une ,

23 ET DE LA TiLLSIE. face horizontale. Ces variétés ont été remar- rg. i4 m5

quées dans le rubis oriental , dans le saphir

oriental sur-tout qui:offre 'souvent le dodécaèdre pyramidal pur. On les trouve dans le corindon de la Chine , mais - moins régulières ;

dans celui de Malabar, où les formes sont si nettes, qu'on le prendrait pour de beaux saphyrs , sans sa couleur rouge. M. Greville en possède des cristaux de plus d'un pouce de long, et môme jusqu'à deux pouces. Ces formes se reconnaissent encore , mais difficile.. ment, dans le corindon de Carnate. Le dodécaèdre pyramidal, tronqué au sommet , se trouve fréquemment combiné avec la forme primitive. Il arrive très-souvent que l'une des faces horizontales, qui remplacent les angles du sommet , acquiert line étendue beaucoup plus considérable sur une des pyramides que sur l'au, tre ; le cristal alors présente une pyramide hexaèdre shuple, complète ou tronquée. Cette forme, qui est très-commune dans la télésie, se rencontre très-fréquemment dans le corindon de Chine avec des facettes du rhombo-de primitif. Le dodécaèdre pyramidal', uni au rhomboïde primitif tronqué au ionunet , existe dans deux cristaux très-réguliers de télésie rouge, du Cabinet de M. Greville; on y voit de plus cette variété modifiée par un prisme hexaèdre naissant, clans un qui sépare les pyramides du primitif' cristal transparubis oriental , et sur un petit s

rent de corindon de 'Chine. Dans quatre cristaux de télésie rouge , de la même collection, le prisme hexaèdre est très-allongé ; le plan qui remplace le sommet occupe une grande éten-

due. C'est la variéré du corindon zuziternaire

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Fig. 1C,,

Fig. 17. O.

Fig.

19.