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Journal des Mines (1802-03, volume 14)

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DES MINES DE TARN OVV I T Z.

MACHINES A VAPEUR que de l'avantage de pouvoir se passer de tout 38

encore vus (1). Bientôt après, on apprit à fou-

dre , dans les fonderies même de la Silésie , les pièces principales de ces machines, et l'on v en

fer étranger. Depuis peut-être un siècle on avait abandonné les anciennes exploitations de galène argentifère, qui -sont iil'entour de la petite ville

a exécuté de, pins grandes (2) que celles que l'on avait reçues d'Angleterre. On en a eu jusqu'à six dans les mines de Tarmiwitz, actuellement ( 1802 ) leur nombre est réduit à trois. Je vais donner les dimensions principales, de la plus grande, et rapporter l'effet, crWelle produit : elle a été construite dans le payS.. Dimensions principales.' Diamètre du cylindre = 5 pieds,' anglais ( 1,524 mètres )

de Tarn owitz. L'on ne pouvait y rentrer à cause des eaux qui les remplissaient ; et le défaut absolu d'eau motrice-, pour mettre en jeu les ma-

chines qu'on aurait pu employer à leur épuisement , avait- vraisemblablement ôté l'espérance d'en venir à bout. Le comte de Reden

avait vu, e-n Arie.;leterre , les grands effets produits par des machines à vapeur employées a de tels usages : elles étaient presqu'inconnues en Allemagne (1). Il en fit venir à grands frais d'Angleterre : celles qu'il reçut d'abord étaient construites d'après les anciens principes ; mais

dans la suite il en eut d'après ceux de Walt et Bolton. Il manquait dans les premières qu'on reçut, quelques pièces du régulateur. On n'avait pas envoyé d'instruction. sur la manière d'assembler les autres, et sur leur usage : aussi ces premières machines ne produisirent-elles pas d'abord l'effet que l'on pouvait en. obtenir. Un habile mécanicien (Holzhausen), les ayant étudiés., trouva le moyen de suppléer à ce qui leur manquait : il composa un régulateur plus simple et plus ingénieuxque ceux que j'ai (1) Je crois que dans les inines.d'Allemagne ( je ne parle pas de.> Hongrie et peut-être de fluelques autres États autrichiens ), il n'existait.d'a.utre machine à vapeur que dans une 'exploitation de GU-ivre , dans là partie prussienne du edin té de Mansfeld.

11;

9 o9,

hauteur du cylindre -= 9 pieds ( ) longueur du balancier 25 pieds (7,62). La machine met en jeu trois pompes, dont deux

descendent dans un puits de mine: elles élèvent l'eau jusqu'au niveau du. terrain : elles ont, cha-

cune, 143 + pieds (43,81 m. ) de hauteur verticale, et 15 pouces ( 0,393 in.) de diamètre :

'

(i) Dans ce régulateur , on a lié deux pièce par une corroie, et, selon qu'on la raccourcit plus ou moins , la machine va plus pu moins vite. Il y a un. flotteur sur l'eau: à épuiser qui est contenu dans le puisard ; et suivant que l'index fixé à ce flotteur s'élève ou s'abaisse , cm accélère ou diminue le mouvement de la machine , et ensuite on augmente ou di-.

minue, il est vrai, le feu en conséquence. (2) Aux fonderies de Malapàne et de Gleiwitz . on en a exécuté dont le cylindre a 1,52 , et 1,83 mèties de diamètre : j'ai vu dans cette dernière un cylindre de 2,13 mètres de diamètre , et de 2,74 de haut : il est destiné à servir de soufflet à un haut fourneau. Lorsque j'étais à ces fonon y était occupé à faire plusieurs de ces machines deries'des usines situées dans difiérentes parties de l'AlleFour magne.

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