Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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SUR LE Plrlili'rRE
DE WEDWOOD.
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l'expérience ai, où le nombre de degrés indi-
Et nous avons trouvé-, ainsi qu'on le vit dans le tableau, queles cylindres 11, S, 2, U,r; X, dont la plupart avait encore éprouvé quelques retraits, mais nullement comparables , par une seconde épreuve dans l'expérience 22, avaient fini par rester exactement tels qu'ils avaient été placés dans l'expérience 23, par une troisième épreuve. Il est vrai que les degrés de chaleur, indiqués par le thermomètre plongé dans le liquide , ..qu7échauffait le foyer des expériences 22 et 23 , étaient moindres que ceux indiqués dans l'expérience 21. D'où nous nous croyons autorisés à faire plus remarquer le peu de confiance qu'on peut accorder à un instrument sujet à - de telles anomalies ; puisqu'avec un peu de réflexion, on doit penser que, s'il peut y avoir quelques rapports entre le degré de chaleur qui a lieu dans le milieu d'un foyer et celui qui .fait son effet à l'extérieur de ce même foyer, il est étonnant qu'nn foyer, qui (expérience 22) manifestait à l'extérieur dixsept degrés de chaleur de moins, ait cependant fait éprouver quelques degrés de retrait de plus aux cylindres qui étaient dans son centre, tandis qu'un autre foyer (expérience 23 ) , manifestait à l'extérieur treize degrés de cha-Lleur de plus, n'a nullement fait changer d'état
qués par le thermomètre plongé dans le liquide, surpassait celui de l'expérience 8 de sept degrés
éprouver des retraits aux cylindres V fret A A,
Remarquez cpie dans toutes les expériences que nous venons de citer, les cylindres que nous comparons, étaient placés dans les mêmes foyers, et que le liquide que faisaient chauffer Ces foyers pour faire connoître la chaleur expansive , indiquait , pour ceux qu'on compare ensemble, le même degré de chaleur au ther-
momètre de Réaumur, qu'on plongeait dans
ce liquide. Si maintenant nous comparons entre eux des petits cylindres , qui étaient placés dans des foyers qui ont porté les liquides-, qu'ils échauffaient, à des degrés de température différens , nous verrons qu'en effet ceux qui étaient placés dans des foyers, qui ont élevé le liquide
une plus haute température, ont acquis
plus grand nombre de degrés ; mais on ne peut certainement, pas en regarder la quantité comme
comparative. Ainsi nous verrons que Q, par exemple, dans l'expérience 20, où le nombre de degrés du thermomètre, plongé dans le liquide , excédait de dix-sept celui de l'expé-
rience 22, n'avait cependant acquis que huit et
demi degrés de retrait de plus que Z, quoi-
qu'avant l'expérience ils indiquassent tous deux le Même nombre de degrés ; tandis que T, dans
seulement , avait cependant acquis trente-un degrés de retrait de plus que C. Enfin, nous avons voulu nous rendre compte si les cylindres, auxquels nous avions déjà fait éprouver des retraits plus ou Moins forts, seraient susceptibles d'en acquérir de nouveaux.
à ces mêmes cylindres , au lieu qu'il a fait
qui n'avaient encore été soumis à aucune de nos expériences, mais qui , à la vérité , ont été toujours très-peu comparatifs entre eux. Qu'on ne dise pas non plus que les degrés de chaleur concentrée, sont en raison inverse des degrés de chaleur expansive ; car cette opi-