Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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mo Mais II n'en est pas ainsi des vernis 011 couvertes dont ces poteries sont enduites. Ils contiennent toujours plus ou moins de plomb, auquel on ajoute assez souvent des oxydes de
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cuivre et autres, qui contibuent à les rendre encore plus dangereux. Ainsi, sous le rapport de la salubrité, il n'y a rien à changer aux.Mtes oa biscuits des poteries communes ; la réforme ne doit concerner que les vernis ou couvertes.
Des Vernis. Le .biscuit d'une poterie commune destinée à éprouver des chan,9;emens subits de température, est presque toujours d'une texture assez _lâche pour absorber les liquides et les graisses. Pour prévenir les inconvéniens attachés à cette disposition, on a soin d'enduire ce biscuit d'un vernis 'dont le tissu serré prévient toute infiltration. On sait que la cuisson. est un article important de dépense dans la fabrication des terres cuites, moins peut-être à raison du combustible qu'elle absorbe qu'à raison des risques dont elle est accompagnée. -
Lorsqu'on arrive à de hautes températures, la dépense en combustible croît sans doute, mais dans une proportion facile à apprécier :
lieu que les risques, ainsi que les précautions à prendre pour les éviter, élèvent le prix dans une proportion presqu'indéterminée. De là l'extrè,me différence de prix entre les
produits d'Une température très-élevée et ceux d'une très-basse.
Si,R LES POTERIES. 55 te degré de température est presque toujours déterminé par la fusibilité du vernis , ce qui explique pourquoi les fabricans s'attachent toujours aux compositions de vernis les pluW fusi hies.
Mais il est des bornes que l'économie la plus sévère ne peut franchir, sans altérer la qualité des produits. On ne peut vitrifier à de basses températures, que des composés tenant excès de plomb ou d'alkali; et par cela seul qu'elles ne reçoivent pas un coup de feu suffisant, ces sortes de vitrifications se décomposent facilement. Nul doute qu'à une température élevée, on ne puisse obtenir, avec le plomb et les sels, des vernis moins défectueux que ceux qu'on en obtient communément; mais on ferait disparaître
l'unique avantage qui décide en leur faveur
dans les fabrications actuelles, l'économie résultante d'une basse température. En outre, quelque bien faits qu'ils puissent etre , ces vernis sont toujours très-tendres et faciles à entamer ; conséquemment ils ne conservent pas long-tems leur éclat. ( Voyez ci-
après, p. 57.)
Il vaut donc mieux y renoncer pour (Vautres compositions plus solides , dont les produits par leur salubrité et leur durée, dédommagent amplement de l'excédent de :dépense qu'elles exigent pour la cuisson , pour des vernis salubres. Ceux-ci peuvent être distingués en naturels et arti/iciels.
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