Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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M E T1 OIR
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Des Vernis salubres naturels. On appelle- vernis naturel ce poli où glacé
que contractent certains ouvrages de terre en arrivant -à l'état de grès. Cet effet, en quelque sorte naturel de la vitrification des surfaces est plus ou moins fa-, vorisé par l'alkali et la. Chaux des cendres mises en mouvement par le tirage du four. Dans plusieurs manufactures, il est accéléré par les vapeurs du'Ainiriate de soude qu'on répand dans le four 'vers la fin de la cuisson. Ces sortes de vernis sont sujets à 'des; l'acon-
véniens 'qui en diminuent beaucoup le mérite. 10. Ils sont toujours imparfaitement glacés, parce qu'on est fercé d'arrêter la cuisson avant qu'ils lé 'Soient complétement.
N'étant chis qu'à la vitrification commencée laquelle ne des couches extérieus du biscuit, intérieures que dé devance celle des couches le feu au point quelques degrés , si on poussait des surfaces, on de compléter la vitrification arriverait à un degré conçoit que l'intérieur
d'amollissement tel que les pièces ne se soutien-
draient plus.
20. Ils sent inégalement répartis, parce qu'ils sont produits par_ une cause qui n'agit pas régu, lièrement, c'est-à-dire, par l'action de la flamme et des substances vitrifiantes qu'elle entraîne et dépose sur son passage. Ce fluide ne se porte pas avec la même affluence dans toutes les parties du four: Ses passages sont plus ou moins favorisés par les interstices que laissent les pièces entre elles, et ces in,
57 terstices ne sent pas réglés : ils sont grands entre .les grandes pièces, petits entre les petites, nuls dans les points de contact, enfin la marche que
SUR LES POTERI'ES-
suit la flamme, en se portant de l'entrée à la sortie, rend toujours ces effets plus sensibles sur un coté des pièces que sur l'autre. Aussi voit-on sur toutes les poteries enduites
de vernis naturels , des inégalités qui ne sont tolérables que sur des objets très-grossiers. 3°. Enfin ces, vernis ne peuvent guére se for-. mer que sur des pièces in.capables de supporter les alternatives subites .du Chaud au froid. Il est évident que l'extérieur d'un mixte ter-_ reux n'a pu subir un coup de feu suffisant pour acquérir de lui-même. un glacé complet, sans que l'intérieur ait contracte un degré de vitri-
lication qui l'empêche de se dilater, et de se restituer aussi facilement que l'exigent les alternatives auxquelles est exposé un vase destiné à
aller aujeu.
On ne peut donc compter sur lés vernis na4 turels , lorsqu'on veut conserver aux pièces la texture qui leur est nécessaire : pour supporter les passages subits du chaud au froid il faut recourir aux vernis artificiels. Des [Ternis salubres artificiels.
J'ai dit plus haut que la salubrité ne serait
pas absolument incompatible avec des compe-
suions dont le plomb ferait partie, si on leur faisait subir le coup de feu suffisant pour les vitrifier complétement.
Mais la dépense du plomb, cumulée avec
celle d'une plus grande consommation de corn-,