Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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Meut l'application très-fortuite, je citerai' 'querques exemples de vernis déjà usités, dont la comparaison avec celui que je proposerai Mettra nécessairement sur la vole tout artiste tant soit peu versé dans la fabrication'. ,Dès qu'il connaîtra les principes constituons du biscuit qu'il doit enduire, et qu'il saura à quelle température ce biscuit doit acquérir ses- propriétés, il ne peut divaguer long-teins dans la recherche ,du vernis qu'il doit y appliquer.
De la modicité de prix. Cette expression du programme, à la portée
- de tous les citoyens, suppose un prix, snion le
même, au moins très - rapproche de celui des fabrications les moins chères. En effet, on amenerait difficilement la classe. la moinsfortunee des consommateurs à donner la préférence à un objet Meilleur, s'il était beau:coup plus cher, Il faut donc que la composition cherchée diffère le moins possible, quant à là dépense, des .compositions actuelles les moins coûteuses.
Pour évaluer celle que j'ai à proposer, il faudra la comparer à celles qui sont connues pour être les moins chères. La consommation du centre de la République est fournie par des manufactures qu'une
longue expérience et une concurrence soutenue ont mises dans le cas de réduire les prix au minimum. Si les produits de la méthode que j'ai suivie ne sont pas plus chers, ou s'ils n'en diffèrent que le moins possible, je croirai avoir atteint le .but sous le rapport des prix.
SUR LES POTERIES.
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De la composition des Poteries communes. Personne n'ignore que ce qu'on appelle argile est la matière des poteries communes. On donne ce nom à une sorte de terres plus ou moins ductiles, auxquelles le calorique imprime plus ou moins de solidité. Ces terres sont des mixtes plus ou moins compliqués , dont les propriétés varient en raison. 'des proportions ,. des formes et du volume dé leurs parties constituantes , c'est-à-dire, à l'infini ; aussi n'en trouve - t- on pas deux qui se ressemblent parfaitement. Celles qu'on emploie le plus communément dans la composition des poteries communes, conlierment de l'alumine, de la silice , souvent de la chaux , presque toujours des oxydes ou .des sulfures de fer ; on -y rencontre de la magné-
sie, de la baryte, et autres terres plus 'connues dans les laboratoires que dans les ateliers ; des sels, des matières animales et végétales, du car-
bone , des gaz, etc. etc. L'alumine et la silice sont, pour ainsi dire, les seules parties calculées : les autres le sont rarement, quoique leurs fonctions ne soient pas toujours indifférentes. La raison en est que l'influence de celles-ci
n'est que secondaire, au lieu que celle des deux. premières est absolument décisive. Ainsi , laissant de côté les accessoires, on peut dire que les poteries communes se composent d'un mixte terreux , dont l'alumine et la silice sont les parties fondamentales. La proportion en est quelquefois naturelle.