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Journal des Mines (1802-03, volume 14)

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ni o É. É. ou moins capables de supporter ces passages j mais alors ils se rapprochent deSpoteries coin-mufles, au point.. de pouvoir. être quelquefois confondus avec elles. Le vulgaire .appelle gré. s , tous les produits des manufactures de grès; et comme 'dans le nombre il s'en trouve beaucoup qui n'ont pas, ou presque, pas, plus de densite que les peteteries communes, et qui, par cette raison, peuvent soutenir les -alternatives du chaud au froid, il n'est pas rare d'entendre, parler de grès qui

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lu

É:

vont au feu.. Mais les connaisseurs restreignent le nom. de

grès à une espèce de poterie très-dure, d'une

cassure plus ou moins rapprochée dé celle du verre, et qui fait feu avec l'acier. Or il est constant qu'une telle espèce n'est pas organisée pour supporter les passages su-. bits du chaud au froid. Il est donc rigoureusement vrai de dire, en général, que les grès ne vont- pas auftit (i). Si quelques unes des poteries, qui en portent le nom, offrent cet avantage, c'est qu'elles sortent du genre.

SUR LES SUBSTANCES TERREUSES.

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On fait des grès vernissés et de non vernissés : dans les premiers, les seuls dont nous nous occuperons ici, il en est auxquels on se contente de donner un certain glacé, à l'aide de la vapeur du muriate de soude: ceux-ci entrent dans la classe de ceux dont il a été parlé à l'article des vernis naturels (page 7). Il en est d'autres auxquels on applique des vernis. artificiels; ces vernis sont le plus souvent

terreux, .parce tue la température nécessaire

pour la cuisson ciu biscuit , étant assez élevée

pour la fusion des substances purement terreuses , on n'a aucun intérêt d'y employer le plomb 'ou les sels. (La suite au 2iTunzéro prochain.)

(1) lise fait dans les environs de Saint-Fargeau , dépar-

tement de 1' Yonne , une espèce de grès très-estimée , dont Aine partie est enduite d'un vernis terreux et dont l'autre n'est pas vernissée. Ces grès sont embarqués à Neuvy, , et se répandent par la Loire dans tous le cours d? cette rivière et pays adjacens. Les potiers d'Orléans en achètent au passage choipour les enduire de vernis de plomb. A cet effet , ils On sissent les pièces les plus blanches et les moins cuites. sent que ces pièces ne peuvent être rangées dans la classe des grès verizissés.

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Volume 14.