Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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111INRALOGIE.
TitAITE ftEMESTAIRE
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observer la nature de son gîte ( couche filon etc. ) , quelles sont les substances qui l'accompagnent communément , etc. 4e. Les pays où on le trouve ordinairement. 50. Enfin', les usages auxquels l'homme l'env, ploie. les minéraux Ces cinq manières d'envisager minéralogie en à diviser la ont porté Werner les noms ,,auxquelles il a donné Cinq branches (connaissan.ce- de minéraux ) d' Orictognosie
G-4ogno'sie ( conde Minéralogie chimique, de naissance de la terre ) , de Minéralogie géographique et de Minéralogie économique. L'orictognosie est, comme on le voit , la , puis» partie principale de la minéralogie le fondement de )) qu'elle est nécessairement l'objet D, toutes les autres : c'est elle_ qui fait Mais si les diverses ce Traité ». » principal de étroitement liées les unes aux sciences sont d'une autres, à plus forte raison les branches la en suivant aussi l'auteur , même science ; méthode que Werner pratique dans ses cours d'orictognosie , après avoir considéré un minéorictognostiques ral dans tous ses détails branches de la minéraajoute ce que les autres à son sude plus intéressant logie apprennent l'autorisaient bien. à intijet ; et ces additions tuler son ouvrage Traité de Minéralogie. Werner a donc -Considéré, dans Porictognonous sie , toutes les propriétés qu'un. minéral examiné, présente dans son état naturel; il a avec un soin scrupuleux, toutes les diverses manières dont une substance minérale pouvait affecter nos sens, c'est-à-dire, tout ce qu'un examen attentif pouvait nous 'hire découvrir CC
en elle de propriétés ,non-seulement de ces ca-
ractèresqui en composent le fàcies, mais encore de ceux de sa fracture (Son intérieur ). expose ( pour chaque minéral ) ces caractères toujours dans le même ordre ; et cet ordre est celui dans lequel ils s'offrent à nous lorsque nous considérons le corps: ainsi il s'arrête successivement sur les particularités de la couleur, sur celles dé la forme- ( régulière ou irrégulière),
sur la nature et l'intensité de l'éclat, sur les circonstances de la cassure, sur la forme des fragmens (i) , sur la transparence , sur la ténacité, sur la dureté, sur la -iesanteur,, etc. Mais lorsqu'il s'agit de décrire mie espèce, qui est une collection' de variétés (différentes), alors ce n'est plus une couleur, une ftrme ,une
sorte de cassure, etc-. mais une série de couleurs , une.série de formes, etc. qu'il faut assigner. Werner s'arrête aux termes principaux (1) Cette forme , lorsqu'elle est celle de la molécule intégrante des minéraux.
représente oici comme
Werner s'exprime à ce sujet, à la fin du §. 16o d'un ouvrage ( Traité des caractères extérieurs de minérazix. Léipsig '1774 ) , publié en langue allemande il y a 3o ans (-je traduis très-littéralement ). c, Quant à ce qui est de la
n cause de ces différentes formes de fragmens , je crois
D) qu'elle provient toujours de la forme des plus petites mon lécules ( intégrantes) , dont l'assemblage compose le min néral : ces molécules ont , selon toute apparence , dans » chaque espèce ( de fragraens ), la mêine forme que celle n-que les fragmens montrent en grand. Dans, les premières fermes , les trois régulières ( cube , rhombe, tétraèdre), n on peut le soutenir presque avec certitude cc. J'observerai que ce grand minéralogiste n'avait que 22 ans lorsqu'il écri-vait ceci et que depuis il a plus -amplement.développé ses idées à ce sujet, et qu'il a rais le prisme au"nornbre des mo-
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