Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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A
Chaux
phosphatée.
SUR LA ',NATURE DE LA GANGUE
- la pression la' plus
effort suffit pour la briser poussière noire ; sa casfaible la réduit en une très-fin et trèssure est conchoïde ; le grain est aimanté agit Le barreau compact, brillanté. d'énergie que sur du ter dessus avec autant cette métallique. Mise dans l'acide nitrique; ,la lime substance ne fait aucune effervescence détachent facileet la lame d'un couteau en altérer le brillant ment une poudre noire , sans Cette poude la masse dont elle est détachée. le barfortement attirée par dre elle-même est parties de les reau. Le contact de Pair noircit long-tems. Ce la masse, qui y sont exposées particuliers minerai de fer a des caractères autres Mines de qu'il ne -partage avec aucunes qui a opéré sur une: , ce métal.. M. Chenevix de ce minerai, n'y a trouvé très-petite portion du Mémoire que du fer et du soufre. L'auteur dans lequel le fer un sulfure le regarde comme combiné avec une quanà l'état métallique, est moindre que dans le tité de soufre beaucoup fer sulfuré ordinaire. petits cristaux de Le même spath renferme dehexaèdres , d'une couleur verdâtre en prismes appartenir dureté très-médiocre. Ils paraissent désigné par les Alleau phosphate de chaux spargelstezn. Mais, ce de mands sous le nomintéressant le carbonate de qui rend sur-tout décrire, c'est qu'il chaux, que nous venons de spinelle Ocde cristaux de renferme beaucoup d'un rouge taèdre, d'une parfaite régularité, sûr de les posséder ést pourpre-pâle , et l'onnaturelle. Ce n'est pas la ici dans leur gangue annoncé ; on les Seule, ainsi que nous l'avons de feldspath dans une espèce trouve encore
DIT CORINDON, etc. 99 qui a beaucoup d'analogie avec l'adula.ire.
M. Saint-Aubin en possède un morceau de six pouces de long et autant d'épais. Pur dans une partie , il est mélangé dans l'autre en différentes proportions de morceaux plus ou moins volumineux, de la substance métallique, fortement attirable ettrés-cassante, dont nous avons donné ci-dessus la description. On y remarque , en Outre, une substance d'une couleur verte-brunâtre , qui se laisse rayer facilement, et donne une raclure de couleur grise; c'est un talc stéatite. Si l'on fait mouvoir à une vive lumière un fragment de cette substance , on voit de petits corps, de couleur de blanc d'argent, qui deviennent sensibles par des lames dont la direction est contraire à celle des lames de l'adulaire. Ces particules paraissent être de même nature que celles du feldspath , que nous avons dit se trouver dans le sable de Ceylan, avec les télésies et les spinelles. Ce même adulaire con-
tient, en outre , des parties calcaires, situées
entre les lames du feldspath , ainsi que l'indique une 'effervescence, faible à la vérité , et momentanée, mais qui a lieu d'une manière sensible dans l'acide nitrique. Telle est la nature de cette masse agrégée, qui sert quelquefois de gangue au spinelle. Les cristaux de cette espèce ;l'y sont pas aussi a.bondans que dans le spath calcaire. Si , maintenant , on fait attention aux petits fragmens de feldspath et de carbonate de chaux, que l'on retrouve Uns le sable de Ceylan, d'Où se retirent les télésies ; et si on réfléchit à l'analogie qui existe entre ces fragmens et les deux substances qui récèlent les cristaux de spinelle, on pourra en conclure C-
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