Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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1noM m OIR E chaque point de la surface supérieure de là' came , les effets du frottement et de la pression: étaient constans , la surface s'userait uniformé-
ment, et il en résulterait toujours une- courbe de même nature , qui, diminuant seulement dégrandeur ne produirait qu'une perte déchûte; mais comme les fibres, de la came ne se présentent pas toujours dans le même sens ,. et que la force des fibres varie suivant leurs situations, la courbure doit s'écarter de la développante d'un e.
circonférence de cercle, et par conséquent ii. en doit résulter une inégalité de mouvement. 'On peut,, à la vérité, diminuer les effets dii frottement, en faisant la carne avec un bois très-
susceptible de poli, tel que le bols de hêtre, et en l'enduisant souvent de vieux oing. Mais il' n'err est pas de même de la pression exercée sur chacun des points de cette came pression qui, te trouvant pas par-tout une égale résistance,, doit faire prendre une autre courbure à sa surface ivanta.ges
e" "mes de fer,
12. Pour remédier à cet inconvénient, Bendor propose une came de fer, et le Cit. Baillet
une de fonte. La dernière, pouvant se jeter
en moule, est d'une exécution -moins dispendieuse que la première. Les cames de fonte et de fer sont encore préférables à celles de bois.; 10. parce que, s%ltérant moins., elles doivent être d'une plus lon-
nue durée et moins sujettes à la rupture ;
2°. parce que les têtes , ou tenons des cames, t'ayant plus besoin d'être aussi grosses et aussi longues , l'arbre , dont les entailles pour les recevoir sont moins grandes et moins profondes',.
SUR LES MACHINES A PILONS.
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se trouve par-là moins affaibli, et doit résister plus long-tems. Pour que le mentonnet se conserve plus Des effets long-teMS , on le fait ordinairement en bois de d:enfrtotdtuehêtre ; mais quelle que soit la duretéde ce bois, menton.:et
quel que soit le poli qu'il puisse prendre , l'a-
réte inférieure du mentonnet, portant seule
tout l'effort, doit promptement s'user. De cette diminution d'épaisseur, qu'éprouve journ.ellement le mentonnet , il suit que la carne le soulevant plus tard, et le laissant aller plus promptement, le pilon doit faire moins de chemin, et par conséquent avoir une perte de chûte , perte qui ne laisse pas d'être considérable, puisque la quantité, dont la hauteur à laquelle s'élève le pilon, se trouve diminuée, est le double de la diminution d'épaisseur que le mentonnet éprouve. La perte de chûte n'est pas même le seul désavantage; car alors l'arête inférieure du mentonnet se trouvant remplacée par une surface oblique, il arrive que la résistance ne se trouve plus agir perpendiculairement à la surface supérieure de la came, ce qui doit augmenter son effort, et par conséquent celui de la force motrice. C'est d'après ces observations que l'on a ima-
giné de garnir d'une bande de fer l'extrémité inférieure du mentonnet. Nous avons donné, art. 15 de la Partie-pratique , la description d'une de ces armures. Différentes personnes ont proposé d'a- Il ne paraît dapter un rouleau à l'extrémité du mentonnet. pras Ce moyen, qui paraît d'abord préférable à ce- LeuPter lui que l'on a exposé dans la :Partie-pratique