Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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STATISTIQTJE DES MINES ET usiNrs
couche do houille a été bien reconnue ;- on a creusé un pirits de i3o pieds doprofondeur , et une belle galerie d'écoulement', longue de 220 pieds', et dirigée sur le puits ; plusieurs autres puits et galeries de recherche ont été pratiqués vers 1790., et les exploitans sont réellement tombés sur un amas considérable de houille en forme dechampignon : on l'a exploité en étoile par des galeries dirigées du centre à la circonférence ; mais, les 'dépenses s'étant multipliées et les troubles de la révolution étant survenus,
les entrepreneurs ont renoncé à leurs travaux. 11 est cependant vraisemblable qu'il existe une ,couche de houille au-dessous du grès , à pressions de roseaux , dans le bois de Hestroff; -sur le chemin de Gomelang,e à Hestroff,, voit en descendant pour passer le ruisseau ,
,des couches noirâtres avec des terres argileuses 'blanchâtres, au-dessous d'une couche de pierre de .sable ; sur le ban 'd'A-non-ville , au bas. d'un
ravin, on voit un affleurement de bois fossile; mêlé de parties bitumineuses, disposé par feuillets minces : ces indices méritent anention. Dans la partie calcaire du département de la Moselle , on 'ne peut -espérer de trouver de la bouille qu'a. de grandes profondeurs ; niais il serait :si important, pour la ville- de Metz ,.d'a:voir une houillère dans ses environs qu'il ne
serait pas hors de propos d'y faire quelques sondages, quoique le. terrain ne présente au-
cun indice réel. Il est d'un intérêt majeur, pour le département de la Moselle , que la houille y/ 'soit abondante ; la cherté- du bois, et même de la houille, en fait sentir la nécessité. En l'an 9, le département de la Moselle a consommé en-
DIT DL'ARTEMENT DE LA MOSELLE.
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viron 2000cib- myriagrammes-'..dà houille ; en
l'an i i , la consommation de ce combustible, dans le département, est doublée, parce que l'emploi en devient plus commun de jour en jour. Le myriagramme de *houille se vend à Metz, 25 cent. ; comme on peut évaluer que la moitié de l'importation des houilles , consommées dans le département, est faite par la compagnie Ecquer,, qui vend lé myriagramme 8 cent. , pris à Saarbruck , on voit , que cet
objet de consommation fait sortir annuellement du département, une somme de 16,000 francs ; 2°. qu'il répand, pour frais de transport et gain des entreposeurs, environ 5o,o00 francs sur les ,rives de la Sarre et de la Moselle, depuis Saarbruck jusqu'à Metz. Tourbe.
La tourbe existe en couches considérables dans l'arrondissement de Briey, près de la ville de Lonavvi dans le territoire du village de Longlaville , au pré dit le Grandbis. Depuis
la mort du propriétaire de ce pré , qui en tirait un combustible précieux, pour un pays où le bois est cher, on a totalement négligé cette ressource. Il existe aussi de la tourbe le long des rives de 'la Sei.11e ; on ne l'exploite pas en+ core. On en voit aussi des amas considérables auprès de Hombourg-les-Forges , et dans plu. sieurs autres lieux:
(La suite à uzz Nunzéro prochaizz.)
Tourbe