Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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de pétrole à la distillation. Sa combustion est lente et difficile, et sa couleur est noire ou noirâtre. °. Caractères physiques. _Pesanteur spéspécifique , 1,8185. Dureté. Il raie la houille, le jayet et le fer carburé. Il est friable. Eclat. Il est très-éclatant dans sa cassure récente. Couleur. Il est noir ou noirâtre mêlé de brun. Celle de la poussière diffère peu de celle de la masse.
Tachure. Il ne déteint que faiblement sur les
doigts dans les fragmens intacts et dans la cassure récente ; mais dans ceux qui ont séjourné
à l'air extérieur, et qui ont éprouvé un commencement d'altération , il déteint plus fortement,, et lorsqu'elle est pulvérisée et passée avec frottement sur le papier , les traces sont beaucoup plus sensibles et d'un gris noirâtre.
Odeur. Pulvérisé, il donne l'odeur du charbon de bois si on l'humecte. Action de la lumière. a Réfléchie. Quelques échantillons offrent des reflets irisés très-brillans. b Réfractée: L'opacité est complète. 3.. Caractères géométriques. Cassure. Elle est irrégulière. Il éclate en fragmens plats. Contexture. Il est stratiforme en feuilles ou en lames, quelquefois conchoïdes. Elles le sont
davantage dans la cassure en travers ; souvent les lames convexes sont si petites, qu'elles lui donnent un aspect granuleux bril lant. 4'. Caractères chimiques. a Au chalumeau il. éclate; mais chauffé lentement il se couvre d'une poussière blanchâtre, et finit par donner un verre noirâtre. b il fait détonner le nitre. c Exposé au feu avec ou sans courant d'air, il
SUR L'ANTHRACITE.
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pétille excessivement, et éclate en feuillets plats qui rougissent sans s'altérer. d Pulvérisé il se consume sans flamme sensible, sans boursoufflement , et en ne répandant ni odeur, ni fumée. Il laisse après la combustion un résidu 2,75 pour loo , de couleur brune-rougeâtre et qui est composé de fer , de silice et d'alumine. e II faut lui donner le contact continuel de l'air atmosphérique pour consumer entiè-
rement le carbone. A l'instant on on met une nouvelle surface en contact avec l'air, aperçoit une légère flamme qui voltige à la surface, mais qui ne dure qu'un moment.
Analyse.
On a pulvérisé un échantillon pris au hasard, et 100 grammes ont été mis dans un scorrificatoire sous la moufle d'un fourneau d'essai. Dès que la substance a commencé à rougir, nous l'avons sorti du fourneau pour nous assurer si elle donnait de l'odeur ou de la fumée ; mais nous n'avons reconnu ni l'une ni l'autre , nous -avons seulement remarqué une légère flamme bleue, qui voltigeait à la surface chaque fois que la masse était remuée pour être mise en contact avec l'air ; cette flamme n'est point due à du soufre , dont ce fossile ne contient nul atôme. Ayant été plus de deux heures et demie sous la moufle, on a retiré le test. Le résidu de la combustion pesé était de 2. grammes 75. Ce résidu, de couleur brune-rougeâtre, a été clissons dans l'acide muriatique , qui ensuite a été évaporé à un feu doux.