Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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nombreuses, faites sur des couches noires qui ont l'aspect bitumineuses, et entremêlées de veines et de rognons d'une substance sembla-
ble à la houille, mais qui paraît en différer essentiellement et se rapprocher de l'anthracite. Ces couches (1) sont dirigées du sud au nord, elles ont une inclinaison à l'est , qui est très-
variée , et entre 5o et 8o degrés. Elles alternent avec des bancs plus ou moins épais de schiste micacé à empreintes végétales recou-
vertes d'une brêche quartzeuse , micacée , granitoïde. Parmi les empreintes végétales des schistes, on trouve des roseaux, des fougères , des prêles , des gramens , etc.
La substance extraite est mêlée avec i.cle charbon de bois pour le service de la forge, et de bois seulement pour la cuisson de la
chaux. Caractères. Ils sont absolument semblables à ceux de l'anthracite du Chevalier. Point de boursoufflemen t, poin t d'odeur, d e fumée, etc. Analyse. Elle a été faite comparativement avec la première. On a suivi les mêmes procédés, et après plusieurs heures d'un feu violent,
17.3 SUR L'ANTHRACITE. on a trouvé 10,75 grammes d'une terre argileuse , d'un rouge violet , qui donnait de
de l'oxyde de fer et de la silice avec un peu. de chaux. Observations. Cet anthracite se trouve entre
des schistes à empreintes végétales, recou-
verts d'une brèche granitoïde , qui n'est assurément qu'un dépôt secondaire, mais posé immédiatement sur les roches primitives. III. ANTHRACITE DE LAVAL ET DE ST'-AGNÈS..
Analysée en l'an 5 au laboratoire du Con4eil des mines, par le Cit. Vauquelin, cette substance fut jugée être de l'anthracite. Sur le reVers septentrional de la chaîne pri-
mitive, qui forme la rive gauche de l'Isère, près de Laval en Graisivaudan, et dans la montagne de Grangelin , se trouvent des schistes
argileux, bleus ou noirâtres, dirigés de l'est à l'ouest, avec une inclinaison d'environ 6o degrés au midi , parmi lesquels on a fait autrefois des recherches ébouléeS aujourd'hui et re-
+comblées : dans les déblais, on trouve des empreintes végétales.
En l'an 5 , S. Perrier fit faire une galerie
pour traverser une de ces couches, à quelques
toises au-dessous du jour ; on rencontra ef-
(1) Les fouilles qui ont été faites dans ces couches sont très-nombreuses, et sans aucun principe d'exploitation. Il paraît qu'on y a exploité des couches qui avaient plus de 2 mètres d'épaisseur mais le plus communément elles n'ont que om, 325 , et souvent elles n'ont que or., L. A en juger par le grand nombre de fouilles , il y a lieu de croire que cette substance a été attaquée , il y a longtems , pour la première fois.
fectivement une substance noire , d'un, aspect brillant, en couche de plusieurs décimètres de puissance. , Essayée cette substance, dont les caractères sont ceux de l'anthracite, ne permit plus aucun espoir du succés avantageux dont on. s'était
eatté