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Journal des Mines (1802-03, volume 14)

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mimotitr

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ANTHRACIT E.

S

On croit que les couches d'anthracite de Laval ou de la montagne de Grangelin , sont les mêmes que éelles qu'on a attaque au revers de cette montagne, dans la commune de Sainte-

Agnès , mais qui n'ont rien produit de différent de celles de Laval.

Si ces exploitations avaient eu plus de succès,

elles auraient pu , par leur position , devenir très-intéressantes, car on aurait , et à peu de frais , descendu les produits jusqu'aux bords de l'Isère , d'où ils auraient été transportés par

cette rivière à Grenoble, Voreppe, Moirans , Tullin , Valence, et même jusqu'au Rhône. Analyse. Dans les diverses analyses qui' ont éte faites de ce combustible, le résidu a varié entre io et 12 pour ioo de résidu, en ne répandant ni odeur , ni fumée.

IV. ANTHRACITE Drs ROUSSES. Les Rousses ( montagnes primitives ), sont

distinguées en grandes et petites Rousses. Les premières forment une chaîne, dirigée du sud au nord ; les secondes leur sont parallèles, inférieures de plus de 3oo mètres , et séparées par un plateau sur lequel il y a un grand nombre de lacs. Les neiges ét les glaces sont perpétuelles dans quelques points de cette grande chaine , qui est composée de roches feldspathiques, quartzeuses , micacées, pétrosiliceuses , etc.

Au sud-de cette chaîne , au-dessous du lac Blanc, et au-dessus de la commune d'Huez, on voit des schistes noirs, micacés à empreintes végétales entre lesquels on trouve une couche

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che d'anthracite , qui a, par .ses caractères la plus grande analogie avec celui du Chevalier. Analyse. Traité comme les premièrs , il s'y est conduit pareillement et a laissé un résidu de 15,5o grammes d'un rouge violet. Nous pourrions entrer dans quelques _détails sur ces divers g-ils de l'anthracite, mais comme ce

ne serait plus qu'une répétition fastidieuse, .je

me contenterai d'ajouter que partent où l'inspecteur des mines Schreiber a été à Même'. d'eh"-

dier cette substance, il l'a reconnue d'unefie.mation seconda;re , dans des schistes à. empreintes végétales , et toujours dans le voisinage du sol primitif , sur lequel sont posés les schistes qui lui sen, ent de mur: V. OBSERVATIONS SUR L'ANTHRACITE (I).

Par M. Hoffmann.

cc M. Widemnann nous a déjà fait ,connaître (Journal da Mineur,, t. , p. 609),

un fossile trouvé en Hongrie dans un filon latéral du principal filon de Spitaler Sehernnitz. Ce fossile a beaucoup d'analegie avec (i) Les diverses observations (lue je viens de t'aire connaltre sur les gits de Pantin:ad-te-de- POisans, et feS-réllekions qUe

j'ai faites sur l'erreur cornmisek l'égard de la formationde ce combustible ayant, intéressé l'inspecteur des mines Schreiber,, il voulut - bien .me 'faire l'amitié 'd'augmenter mon Mémoire en traduisant du Journaldes Mizzs de Freyberg ( tome 5, page 465) des observations dé 111: Hoffman , qui viennent,apptii de notre opinion ;.; et dont je -vais joindre ici l'extrait.

roiume 14.

Anthracite cl'Auris dis

mont de

Lacs, St-

Barthelemi, etc.