Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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SUR L'EMPLOI DE LA TOURBE CRUE
être engagé ; les charges descendaient lentement , quoique le vent eût été renforcé: il en
POUR LE TRAITEMEKT us MINERAIS, etc. 209
passa 21..
elle ne se réduit pas aisémenten petits fragmens. En se séchant, elle se contracté et de-
L'après-midi , les charges, qui ne portaient que du charbon , arrivèrent dans l'ouvrage ; elles amenèrent avec elles beaucoup de fonte et de laitier, qui S'étaient attachés à la chemise; ainsi le creuset resta toujours engagé. Ce ne, fut qu'à minuit que le laitier commença à devenir plus. pur, et la fonte moins blanche. Les
vient plus compa.Cte. Elle a besoin d'un cou-
charges descendirent plus -vite, àcause de l'aug-
rant d'air assez fort pour brûler ; elle répand peu de mauvaise odeur, et laisse une quantité assez petite de cendre légèrement grise : le charbon qu'elle donne est assez compacte. Depuis le 13 janvier, jour où j'avais cessé l'usage de la tourbe, jusqu'au 27 février, -le fourneau conserva toujours une Marche uni-.
forme ; la fonte était grise , et constamment de même qualité. De plus , le minerai et le chaibon,que j'avais en magasin, étaient de même nature ; ainsi je nie trouvais à même de tenter des essais propres à donner un résultat positif. Avant d'en rendre compte je dirai que pour
mentation du vent et de la, suppression de la tourbe. Il en passa 28. Le 13. Jusqu'à 9 heures du matin, le laitier fut pur ; mais alors il tomba tout-à-coup dans
le creuset une. grande quantité de minerai
_mal fondu ; ce qui rendit le laitier plus pesant ,
sans cependardzendre la fonte plus blanche. le creuset se:débarrassa , et le fourneau -reprit sontrain ordinaire. ,.:La fonte, obtenue pendant ces essais avec la tourbe de Bannberge , donna, par l'affinage, un fer cassant à chaud ; ainsi je renonçai eiffièrement à 'tout travail ultérieur avec ce coin-bustible qui, noii,Lseulement , .était hors d'é-
tat de bien fondret désoxyder le minerai
mais encor& qui:communiquait au fer un vice qu'on ne pouvait-A-a ôter. Je mis tout mon espoir dans la tourbe de Prodliugerinoosé. Celle-ci est d'un brun-noirâtre peu foncé ; Nature de la tourbe de elle est médiocrement pesante , n'est luisante Prodlingerque par parties : c'.est un tissu. compacte de cumoose. -verses plantes marécageuses, et-principalement de petites racines de bruyères ;-rarement con_tient-elle du. bois. Elle a assez de consistance, .
elle
obtenir une plus grande quantité de fonte, j'avais fait augmenter les charges : au lieu de
pieds cubes de charbon, on en 'lieur, it 2° et au lieu de 2 mesures de minerai, on en mettait 2 ( 3,82 pieds cubes).
Procès-verbal des essais commeucés en février 1796.
Le 27 février. Jelis supprimer '7de la charge en charbon, comme dans l'essai précédent, je le remplaçai .par de la tourbe de Proeingermoose. Elle était, pour la plus grande partie, bien sèche, compacte, et donnait peu de menuaille : j'en faisais remplir la mesure un peu
'plus complétement que si c'eût été du charbon; et avant de la mêler avec ce dernier combustible , je la faisais étendre sur les taques de .fer qu' sent autour du gueulard , afin qu'elle Volume 14. 0
Cinquième essai , avec un sixième de tuurbe
en rempla-
cement d'un si,:ièmè de charbon, Fonte blanche et épaisse.