Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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SUR L'EMPLOI DE LÀ TOURBE CRUE
216 en rempla-
cement d' Uri
septièe
charbon.
Fcmt., bInncheet épais-
se.
du minerai noir (i), et il ne donnait qu'une
fonte demi-grise, et un laitier moins léger qu'à l'ordinaire A midi, je fis partager la charge de
charbon en sept parties , et je substituai à la septième de la tourbe bien sèche. Dans les 12 heures, il passa 32 charges. Les premières charges à tourbe , qui arrivèrent dans l'ouvrage, ne produisirent au-
cun changement. 27 charges. L'après-midi, tout resta dans le même état. 3o charges. Le laitier devint plus pesant, et la
fonte tout-à-fait blanche , quoique fluide. 3o charges.
Le soir , le laitier était entièrement pesant, et la fonte blanche et épaisse. 3o charges. Le 3o. L'avant-midi , II en fut de même, quoique l'on eût mis beaucoup de minerai rouge, et de fortes ,mesures de charbon. 29 charges.
Le soir, le mal augmenta : la fonte était si
épaisse qu'elle pouvait à peine couler. 28 charges. On en avait passé 177 avec de tourbe, lorsque je fis supprimer ce combustible.
Le 31. Les charges sans tourbe étant arri(i) On distingue à cette fonderie , le minerai noir du
rouge; le premier est très-fusible, mais il tend à dennerune fon:e blanche ;pour le second c'est l'inverse : mêlés ensemble , ils produisent un bon effet.
POUR LE TRAITEMENT DES MINERAIS, etc. 217
vées dans l'ouvrage, le laitier devint léger, et la fonte grise. ,) Tels sont les essais que j'ai faits pendant le fondag,e qui commença. le 11jUin 1795, et qui se termina 63 semaines après : ils avaient pour
but de savoir si la tourbe crue peut être employée au traitement des minerais de fer dans les hauts fourneaux.
(La suite au Numéro prochain.)