Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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228 objet, c'est-à-dire à fournir, à peu de frais, un vernis lisse , solide , inattaquable aux acidee impénétrable aux liquides et aux graisses. Les bornes de ce Mémoire ne me permettent pas d'entrer dans le détail des,expériences que j'ai faites à ce sujet sur les nombreuses substances. que le territoire de la République peut offrir plus ou moins gratuitement. Je me réduirai à dire que je n'ai rien trouvé de plus convenable, que les produits volcaniques Parmi ceux-ci, les pie/Tes-ponces m'ont paru ,mériter la préférence à raison de leur ,plus grande fusibilité; cependant certaines laves en apprechent singulièrement. Je ne crois pas nécessaire de donner l'analyse dès pierres-ponces , tant parce qu'on la trouve dans plusieurs ouvrages très.- répandus , que parce qu'elles ne sont pas toutes composées de là Même manière.
-Toutes contiennent cependant , plus au moins, de l'alumine, de la silice, de la chaux, et un peu de fer, quelquefois de la magnésie, et autres terres .en très-petite quantité. Mais, soit: que ces sortes de compositions offrent une grande latitude, soit que l'espèce de Vitrification que ces mixtes ont subie dans les volcans les ait rapprochées"du même degré de frisibilité , les différences que l'analyse indique , soit dans leurs principes constnuans ,
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(T) Le Cit. Chapts.1,est, je crois , le prernier,qui se soit occupé de tirer parti dés produits volcaniques dans les travaux en grand. Voyez ses Élémens de Chimie tQme 2, page 125.
SUR LES POTERIES. 229 soit dans les proportions de ces principes, ne m'ont jamais 'offert de différences importantes dans les résultats.
J'estime donc que les produits volcaniques conviennent parfaitement pour vernir .des poteries salubres au meilleur marché possible. De toutes les compositions purement terreuses que j'ai éprouvées, aucune ne m'a donné une. fusion complète à une température aussi basse.
De l'effét que tes nzodyications proposées doivent produire sur les prix. Toutes les parties dont se compose la dépense d'une fabrication de terres cuites, peuvent être rapportées à cinq principales. Les substances qui constituent la pâte ou le biscuit. La préparation. donnée à ces substances pour les disposer à recevoir les formes. 30. Le travail des formes. 40. Les substances dont se compose le vernis. La cuisson. De ces cinq élémens les trois premiers n'éprouvent, par les modifications proposées; au-. cun changement qui puisse influer suries prix: les derniers seuls peuvent opérer quelque variation dans la dépense. Prenant d'abord- pour objet de comparaison la poterie commune de Paris, on voit que dans la nouvelle méthode, la cuisson deviendra plus forte, ce qui nécessitera une augmentation de dépense en combustible. Mais on va voir que cette augmenta.,tion est
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