Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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SITIt LES POTERIES.
balancée par une diminution importante sur le prix Ou vernis. Les potiers de Paris emploient comme fondant l'oxyde rouge de plomb, vulgairement le minium, auquel ils associent le sable de Belleet l'argile de Vanvres ; il en résulte un ver-
bornera à la texture, et ne peut avoir aucune
naires du polissa ge , est mésestimée dans le com-
chère, ce qui aura: nécessairement lieu dans beaucoup d'endroits la diminution résultante d'une température plus basse, sera totalement en bénéfice. Ainsi, le cas le moins favorable est l'e;gyz/ité dans la dépense, et tout présage au contraire une diminution sensible. Dans l'un et l'autre cas, il est constant qu'aucune autre méthode ne présente autant d'avantages réunis. L'Institut voudra bien observer que les essais que je lui présente, ne sont pas le résultat d'une
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nis qui revient à environ 60 c. le kilogramme. La pierre-ponce de rebut, c'est-à-dire, celle qui, étant trop menue pour les opérations ordi-
merce , vaut à Paris de 3o à 5o c. le kilogramme. Prix moyen , 4o c. , c'est-à-dire les deux tiers au plus du prix du -vernis des potiers. Cette différence est accrue par la facilité du broyage d'e la pierre-ponce, dont la dépense est presque nulle. Mais ce qui augmente singulièrement l'avantacre du côté de cette substance , c'est qu'étant très-légère, il en faut à-peu-près moitié moins que du vernis ordinaire.. De sorte que, tout calculé , le vernis qu'elle fournit ne coûte pas plus du tiers de celui qu'on emploie actuellement. Or, cette différence en moins surpasse la dit= ,Prence en plus causée par l'élévation de température , et il est, indubitable que les changemens proposés produiront une diminution quel"
conque dans les dcipenses de fabrication des poteries communes de Paris. Quant à celles des environs de Beauvais, OU
l'on y continuera l'emploi du -vernis usité, ou l'on y substituera la pierre-ponce. Dans le premier cas, le changement, ainsi nous l'avons fait observer plus haut, se
influence sur le prix.
Dans le second cas, si d'un côté la pierre-
ponce est plus chère que les substances actuellement employées, ce qui ne peut avoir lieu que dans certains endroits, d'un autre côté elle. offre le moyen de baisser la température, con-e séquemment de diminuer la dépense de coin, bustible ; si , au contraire , elle n'est pas plus
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fabrication réglée, dans laquelle tout a été prévu et corrigé ; ils ne doivent donc pas être examinés avec la même sévérité que les prodnits d'une
manufacture ad hoc, établie de longue-Main. Ce n'est point le matériel de l'exécution qui; en fait le mérite , mais la justesse et l'étendue des principes qui ont présidé à leur composition.
Je ne me suis pas borné à indiquer une re-. cette ,,propre à remplir uniquement - les trois
conditions du problême. J'ai voulu prouver
qu'avec les substances qui servent à la composition , soit des poteries communes de Paris, soir des grès des environs de Beauvais, on peut obtenir d'autres biscuits résitans aux passages 1-3