Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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SCIENCES ET,.ARTS.
Les concurrens ne mettront point leur nom à leur Mémoire ; ils y mettront seulement une devise, et ils jeiedront aux modeles , mémoires on,&hantillons , un billet cacheté , renfermant la Même de-, , leur'norM et l'indication de leur domicile.
- Les médailles et la somme seront.remises à Celui qui aura obtenu
JOURNAL DES MINES.
le pi ix , ou à son fondé de pouvoir.
II. Note sur un nouveau métal ( Ralladium ).
s.
Pans la dernière séance (3 prairial ) de l'Institut national , classe des Sciences plily,iqtits ér. 'mathématiques., le Cit. Vauquelin une, lettré de 1111. Chennevix , chimiste Anglais , qui lui annonce la découverted'un'uouveau métal que Pots vénd à.Londressaus le nom paCadiiim. Ce métal ressemble beaucoup au platine : mais sa pesanteur epécifique n'est qu'environ Onze fois plus considérable que 21)01 est très-difficile à tondre celle de l'eau (celle du platine est chaud , un petit morceau de. int-lis. en jetant des.sits ,tanois il est en outie soluble ...soufre il sa fond aussi facilement que du zinc: dans l'acide ni triqu'e',qu'il colore enlirun il n'est précipii é ni par l'al bien par le cide 1/initiatique ni par le mnriate d'ammoniaque mais sulfaté vert de fer, , etc. Cel,iti qui le vend' n'indique ni la nature ni la patrie dmininerai d'où on le retire. Le Cii. Vauquelin a répété quelque unes des expériences , qui ont porté à le regarder corn:ne une Substance ii"itne-riatide différente :'mais il pense qu'iren faut faire encore un plis grand nombre avant de pouvoir décider si -c'est un
métal particulier.'
N°
MESSIDOR AN
DE LA NATURE ET DE LA FORMATION DES COUCHES DE BOIS EITTJMINETI± (1).
PAR M. VOIG-T,. conseiller des: mines de Weimar. Extrait par J.. F. D A Ûnulsso
SUI,/ les rayons invisibles du Spectre solaire. .
,
On connaît les reeherclies à l'aide desquelles Herschell a reconnu l'existence de rayons,Caiorifiques hors du spectre solaire. M. Vie- tred , docteur à l'Université ne Copenhague , vient de communiquer de nouvelles' e,xperiences ,,qui offrent un moyen simple de mettre én' évidence l'existence .dé ces rayons. Ce. Les errpérieUees dcint il s'agit .sont dites à M. Ritter de Jena.côt& savant a suis ou.inuriate d'argk,pthors du spectre solaire et ,
des, rayor s violets. Ce scia noirci éri---peu-d-eHtems ; il lui en fallut
davantage eans les rayons viblets , plus encore dans les bleus , ct .ainsi de suite. Au contraire, en plaçant du rnUriate (l'argent un peu noirci du côté des rayons, rouges eclors viti spectre , il a blanchi en peu de terus s'est désoxygéné. c'est-à-dire -q Suivent M. Hitler, ces-expéitences se répètent fort bien aven le phosphore; en laissant toniber dessus le rayon invisib!e do côtédu . rouge , il pousse à.Pitistant. des vapeurs Manch-es ; mais enfaisant toritlier sur ce Même phosphore le rayon invisible du coté violet ,il s'éteint a 'l'instant 'même. M. Ritter conclut de ces faits qu'il existe , hors da spectre et à ses deux'extréminés-, des _rayon& invisii,les qui jouissent de la pi, prieté' tic favoriser l'oxygénation et la desoxygenation. (Extrait du.
- Bull. des Sc. )
-
L me parait que l'on a souvent confondu les diverses sortes de bois bitumineux avec les houilles : cependant les différences , tant orictognostiques- que géognostiques , qui les distinguent, sont. Si grandes qu'un observateur exact ne sera jamais porté à' les confondre.
Le teins de la formation de la :plupart des
houilles remonte à, cette époque, où les sols se-
.
(s) Les Allemands désignent ces substances bitumineuses sous le nom spécifique de braunkohle (carbon brun): selon le degré de bituminisation et décomposition que présentent les substances ligneuses auxquelles elles doivent leur origine, ils les distinguent principalement en bois bitumineux
(biturninoeses holz), braunkohle, terre végétale bitumé neuse (bitunzinoese holzerde) , etc.
Volume 14.