Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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SCIEN'CES È'r AR1"S. paraissent méiiter , ne saurait lui être témoigné d'une manière plus! etile à la science qu'en l'encourageant à les c"ntinuer. J'ose. Le Cit. Daubuisson rious a priés de joindre la note suivante Pan,,once de son Mémoire. u En parlant des substances hétérogènes contenues dans les ba-. saltes de la 'Saxe , je fais Souvent mention de la grande quantité (basaltische hornblende) qui s'y trouve , non tue grains &am, tanument aux monts Scheibenberg, Poehiberg , etc.: je ne pourrais cependant pas affirmer que tous ces grains noirs, à oaSsure la meneuse , donnant des étincelles par le choc du briquet , soient tous des grains d'amphibole t je penche Même à Croire que beau-n coup d'entre eux sont du pyroxène ( angite ). Si je n'ai habituellement parlé que de l'amphibole , c'est parce, que j'ai très-ditinctement vu des gros grains ne cette sabstr,nce, et que les autres pas a> sent pour être de même -nature parmi les minéralogistes du paya; il. les tiésigmnt continuellement sous le nom de hornbleede , dans » les catalogues oc minéraux qu'ils dressent ». (Journal de Physique, 217.) ventôse an 10 p. 235,
JOURNAL DES MINES.
-II. Note sur le Palladium.
Par L. RAMOND, membre de l'Institut national.
N°. 83. THERMIDOR AN II.
- VOYAGE
AIT SOMMET DIT MONT-PEIt
Le noSeau métal qui était venu d'Angleterre, sons le nom de
Lu à l'Institut , le 19 floréal an sr.
palladium, et que nous avons annoncé dans notre dernier Numéro, n'est antre chose qu'un amalgame de p,atine et de mercure dans le«mei ces metaux SC trouvent uans le rapport ne 6/ à 39.M. Chennevix
est parvenu à le,écou.poser o à le ire. emposer Ce.' amalgame est très-remarquable par certau es' de ses propriétés, qui ne participent nullement de celles nes compos, 1155 sa pesanteur spécifique est 31,5 ; celle du platine est environ 21 et celle du mercure 13,6 ; la plus forte chaleur d'un feu de forge n'a pu en séparer le meruire M. Chennevix , cont nous publierons' le rra.vail dans notre prochain Numéro, s'est servi de l'efficacité de ce métal pour l'argent ;los-. , qu'il a réussi à opérer la decomposition.
III. Sur la Natrolite, par M. Pacquet. .
M. Pacquiet , de Strasbourg, amateur distingué en minéralogie
nous a conmarniqué l'analyse fait. -par M. Klamoth*,- d'une substance assuz semblable àdelà zeolithe rnyonnée , par Ses Caraci ères extérieurs , niais d'une couleur qui va du -blanc jaunâtre ah .jauned'ocre ; elle est contenue dans une roche qui parait appartenir à la formation des trips secondaires. Cette substance . appelée natiOlire à cause de la grande quantité de natron on de sonde qu'elle renferme, a été trouvée a Rocgan , près du lac de Constance. Sur toc, parties elle contient Silice
Alumine. . . Oxyde de fer. Solide. Eau
Tot 1
48,
24, 25 1, 75
/6, 5o, 9/
99, 5..
u.
1.
Es diverses tentatives qu-e j'avais -faites pour atteindre le 'sommet du Mont-Perdu, m'avaient convaincu gué sa face orientale était la seule qui offrît des chances de succès ; et j'étais persuadé qu'en partant du col de Fanlo , le pic lui-même serait peu difficile à gravir, si toutefois l'intervalle qui le .sépare du col, n'avait pas dérobé à ma vue quelque obstacle qu'il fût impossible de surmonter (1).. C'est donc vers ce douteux intervalle que toutes mes,.pefisées. étaient , et j'avais plus d'une fois invité- mes guides à l'aller reconha tre. Deux cl.'entr'eux s'y décidèrent enfin Pété dernier', et-je leur traçai leur route. Mais
rivés au pied de la montagne, ils crurenede7 rfi (1) Voyez mes Voyages' au: Mont-Perdii"WeiS z e an 9.
Folume 14.
X
t