Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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Appiica-
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levier de la résistance, ou au rayon de la circonférence décrite par le sommet de la carne. Pour parer aux inconvéniens qui résulteraient du frottement contre l'extrémité E de la partie supérieure de l'entaille, on recouvrirait cette surface d'une lame de cuivre , dont les deux bouts u et t, remontant le long des faces du pilon, seraient arrêtés par des clous. 3o. Une application fera encore mieux connaître les avantages de cette disposition. Soit o,o6 mètres, moitié de l'épaisseur que l'on donne ordinairement aux pilons ; et faisons, comme ci-dessus, P = 90 kilogrammes, c
2,6 mètres, m=3, iz
--_-- 4.
- L'équation générale (art. 17) nnC-2/>< 2 >< 0,06 deviendra S 90 >< 0,06' X 90 3 >.< 4 X 2,6 kil. -=-- 90,463 kil. Ainsi, en, supposant que les manchons soien t armés ,de rouleaux, et que la
longueur du mentonnet soit égale à la moitié de l'épaisseur du pilon, la pression de la came ne se trouve surpasser le poids du pilon que de cinq hectogrammes environ ; différence peu considérable. 3i, En supposant que le changement que nous proposons, Longiten, de Ventail- soit adopté , nous allons faire voir quelle,longueur on doit
donner à Pentaille pour que la came puisse y entrer librement. Loque l'extrémité de la premièfe came qui doit soulever le pilon , après sa chute, est sur le point de s'engager dans l'entaille , si ce pilon était déjà,tombé, et que de plus le point E fût au niveau de l'axe de l'arbre , ce qui ne peut jamais avoir lieu, à cause du minerai qui est sous le pilon ; il suffirait que ETffit égale à la levée du pilon, puisque, d'un côté, china Cette position de la came , là distance e N, de son extrémité au plan horizontal qui passe par le milieu de
SUR LES MACHINES A PILONS. 353 de l'arbre, étant un des côtés de l'angle droit d'un triangle rectangle qui aurait pour hypoténuse eo , perpendiculaire menée de l'extrémité de la came à l'axe de l'arbre , et pour autre côté de l'angle droit No, levier de la résistance, représente le chemin que fait le pilon pendant élévation; et que de l'autre côté nous aurions eN=e E.son Mais ce cas, qui d'ailleurs n'est que particulier , est très-rare ; car tant qu'il est possible , on a toujours soin, dans la auconstruction des bocards , de donner à l'arc qui sert de développée à la surfacé supérieure des cames , une grandeur telle, que chaque pilon soit soulevé de nouveau, presque dans le moment où il vient de tomber. Il résulte de là , que le plus souvent la came qui doit de nouveau agir sur le pilon, après sa chute, arrivera en e, avant que le point E soit revenu . dans la position la plus proche de l'horizontale o H. La hauteur de l'entaille doit donc être plus grande que e N ou h: elle doit surpasser cette ligne de la quantité dont le point E au-dessus de la ligne o H, à l'instant que la se trouve élevé came suivante
est près de pénétrer dans le pilon. D'après cet exposé , si nous appelons x cette distance inconnue du point E à la ligne o H; Mla longueur de l'entaille , nous aurons ( A ) 111= x. Mais /a plus grande élévation ',du point E, au-dessus de l'horizontale o H, a pour mesure le 'chemin que fait le pilon pendant son ascension. Donc, pour le cas du maximum, on a z donne M= h+ h 2 h. Ainsi le double de lah ; ce qui levée du pilon, est la plus grande longueur que l'on puisse donner à l'entaille pratiquée dans le pilon. Si l'on jette les yeux sur la figure 17, verra que ce maximum a lieu, quand l'arc E D , qui a on pour sinus Es, levée du pilon, et pour rayon o D ou trémité de la came à l'axe de l'arbre o E, distance de l'ex, est la moitié de E e, arc compris entre les deux cames les plus proches, et ayant même rayon que E D: ou bien lorsque le rapport de Parc E-D à l'arc Ee égale 2-1. Quand ce rapport est plus grand que -2
, le pilon n'est pas encore parvenu à son plus haut pointd'élévation , que la came qui doit le soulever de nouveau , après sa chute , entre dans son entaille ; lorsqu'au
Yolume 14.