Journal des Mines (1802-03, volume 14)
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SUR LE GISEMENTS L'EXPLOITATION
ET LE TRAITEMENT-,DE L'ÉTAIN-, etc. 45i
assez rare, celui-ci est extrêmement commun. Il existe pour ainsi dire partout, aux environs de Saint-Austle , soit à la surface, soit à quelque profondeur, dans la plus grande partie des plaines incultes, où il -y a de petits filets d'eau.
En. creusant, on a d'abord trouvé de 9 à ia pieds de gravier et terre végétale, puis 7 pieds d'une argile tourbeuse, et 2 pieds de véritable tourbe ; puis 18 pieds d'un sable de mer gris,
dans lequel on a rencontré un bois d'animal
On peut, en prenant une pelletée de la terre tourbeuse, qui est à la surface , et l'exposant au courant du ruisseau, obtenir par le lavage.
ruminant, et un crâne d'homme ; puis io pieds d',arie espèce d'argile mêlée de beaucoup de débris très-récens, de végétaux, et d'une grande quantité de coquilles bivalves qui ont à peine perdu leur nacre et leur couleur. Dans les six derniers pouces de cette couche , on retrouve partout le tissu du bois non encore décoloré,
- on y voit une grande quantité de noisettes., et
beaucoup de mousses - encore vertes. Immédiatement an-dessous est la couche de .gravier métallifère , qu'on exploite pour en re-
une quantité sensible de minerai d'étain en particules très - .fines , qui se précipitent tout de suite, et que l'on purifie par plusieurs lavages. successifs. C'est aussi ce que l'on fait dans beaucoup d'endroits avec bénéfice. Jars pense que ce minerai d'alluvion est produit par les déblais des anciennes exploitations. Pryce , au contraire, croit que sa formation est antérieure à l'exploitation des mines., et qu'elle
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tirer l'étain. Elle a environ 4 pieds
est due à la destruction du rocher fort tendre qui contient fréquemment du minerai en grain ( probablement celui de la première espèce ) ;
les premiers lits , l'est beaucoup dans les lits inférieurs. Cette couche repose immédiatement Sur le killas , dont "sont formées les deux montagnes qui encaissent la vallée. Toutes ces couches sont parallèles à la sur-
il-croit même qu'on a exploité l'étain d'alluvi on avant l'étain en filon. Sans vouloir décider entre ces deux opinions , je me bornerai à obser-
ver que la formation de ce minerai d'alliiviont doit être bien récente, connue il est facile de s'en convaincre par la seule description d'une des exploitations de ce genre, les plus inté-
face du sol , et à-peu-près horizontales. Elles sont exploitées à la bêche avec assez de régularité , de sorte qu'on descend comme par des
marches jusqu'au fond de l'excavation. On avance toujours vers le sud, et on porte avec des brouettes les terres qu'on extrait dans la
ressantes et les plus profondes.
La mine de Pentnen est située à environ
3 milles au sud de Saint - AuStle , dans une vallée arrosée par un ruisseau assez considérable , et entre deux montagnes de killas. L'exploitation est à ciel ouvert, et peut avoir environ 3o toises de long et de large, et 5o pieds
de profôndeur.
d'épais-
seur,, et l'étain, qui est très-peu abondant dans
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partie nord de l'excavation. La couche métallifère exploitée, est fbrinée de cailloux et graviers de toute couleur et de
toute grosseur. On. les expose à un courant
d'eau assez fort qu'o1 amène pour cet effet au fond de la carrierè , et on recueille les parties