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Journal des Mines (1802-03, volume 14)

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STATIQUECHIMIQUB. dont les propriétés sont les puissances réelles qui produisent les effets de l'action chimique. Il y a dans les substances des affinités domi-

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nantes qui sont la source de leurs propriétés caractéristiques; c'est par ces affinités qu'il classe les différentes substances pour en déduire les phénomènes qui leur sont dûs, sans négliger les

affinités secondaires qui donnent naissance à d'autres propriétés moins énergiques : il traite ainsi des substances oxygénan tes , et des phénomènes de l'oxygénation , des propriétés des acides binaires' et ternaires qui dépendent de leur composition , des alcalis, des terres et des substances métalliques. IL tache , non-seulement de déduire des affinités de ces substances, les propriétés qui caractériknt leurs classes, et les différences qui distinguent chaque espèce entre elles; mais il suit les cf fets de la saturation et de l'affinité réciproque dans les combinaisons qu'elles forment, de manière à en dériver les propriétés des combinés mêmes.

L'auteur ne s'est point déguisé tout ce qui lui manquait pour donnerplus de solidité aux fondemens de la chimie , et pour combler l'intervalle qui sépare ses interprétations de celles de la physique, en tant que celle-ci s'occupe des

phénomènes qui dépendent de l'affinité réciproque des corps ; il a eu soin de prévenir ,- à plusieurs reprises, qu'il ne fait que soumettre à la discussion des chimistes les objets sur lesquels il s'est formé des opinions particulières ; mais il s'est flatté que cette discussion serait utile

à la théorie qui doit éclairer leur marche. (Extrait des Annales de Chimie , n°. 138.) NOTICE

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NOTICE Su P. le produit et lq consommation des Bois en France avant la révolution (1).

Produits annuels des forêts.

LE relevé de la carte de l'Académie porte à

_.,tendue

environ dix millions, c'est-à-dire, è. la dixième des forê ts.

partie de la surface territoriale, l'étendue des forêts en France : mais on ne saurait se dissimuler que, depuis la levée de cette carte, a défriché et laissé abroutir plusieurs forêts ;. que le défaut de repeuplement a multiplié les terrains vagues de sorte qu'on ne pense pas devoir élever à plus de huit millions d'arpens l'étendue effective des forêts. En supposant cette quantité de bois réglée à l'aménagement moyen de trente ans , il en résulterait une coupe annuelle de 266,666 arpens , qui, à vingt cordes par arpent , fagots compris, produiraient 5,333,320 cordes. On peut évaluer à quatre par arpent les ar-

bres futaies que produiraient les coupes.annuelles. Chacun de ces arbres pourrait donner dix solives ou trente pieds cubes, ce qui est égal à 10,666,64o pièces, ou bien 31,999,920 (i) Extrait d'un Rapport fait en l'an 4 7 au Conseil des Cinq-Cents, par Alex. besson.

Volume 14.

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