Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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CAUSE DES COULEURS DIFFERENTES
moniaque , mais un accident m'a empêché de terminer cette expérience.
CONCLUSIO N. Je crois avoir rapporté dans cette Notice,
assez de faits pour prouver : Que les sels rouges de platine sont colorés par un métal particulier oxydé à un certain degré. Que ce métal est presqu'insoluble dans les acides, qu'il se dissout plus facilement lorsest uni au platine, qu'il prend par l'oxy-
dation une belle couleur bleue qui passe au
vert, et qu'enfin on l'obtient quelquefois d'une couleur violacée ; que ses oxydes sont dissolu-
bles par les alk.a.lis quand ils sont combinés au platine ; que dissouts par les ils ne sont pas précipités par l'hydrogène acides' sulfuré ;
cu'ils ne colorent pas le borax, qu'ils se recuisent en partie par la simple chaleur , et qu'une portion se volatilise ; qu'un courant de gaz oxygéné favorise cette volatilisation et qu'il suffit même avec le concours de la chaleur pour oxygéner ce métal et le sublimer en bleu. Ces propriétés me paraissent n'appartenir à.
aucun des métaux connus, et me forcent à regarder comme une substance nouvelle le métal qui colore en rouge les sels de platine Je pense que la grande résistance qu'oppose -à l'action de l'eau régale, la poussière qui se sépare du platine brut pendant sa dissolution, provient de ce métal étranger qui s'y trouve en.
QU'AFFECTENT CERTAINS SELS DE PLATINE. 63
quelque sorte accurn.ulé , comme le charbon. dans le carbure de fer qui se sépare de l'acier que l'on dissout dans les acides. Je ne parle point ici des autres substances qui composent cette poussière, parce que les expériences que j'ai commencées sur ce sujet ne sont pas encore terminées.
Je rappelle en finissant, que le sable ferrugineux qui accompagne le platine natif, contient du chrôme et du titâne.;