Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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SUR LA FONTAINE DE LA FIJMEROLE
niaque de 7 à 9 millimètres ( 3 à 4 lignes ) d'épaisseur. Encouragé .par ce succès , j'entre-
pris d'élargir le puits', et de lui .donner. le
diamètre de 5,2 mètres ( 16 pieds )...Considérant ensuite que toutes ces -petites fumeroles devaient a.voir pour source une grande masse de vapeurs qui , n'ayant pas une issue suffisante pour se faire jour en totalité, se divisait en autant de rameaux qu'elle trouvait de
fentes, je pris le parti d'abaisser . le fond du puits pour découvrir la source commune des, 4.:hmeroles. A mesure qu'on creusait , il se trouvait que le quartier du rocher qui oçcuFait le fond du puits, prolongeait ses. racines. sous terre ; on parvint enfin -à le découvrir. en entier, et l'ayant mesuré , je trouvai que sa solidité était de 28 mètres-cub. ( 844 pieds. cubes). Il fallut le rompre .à coups de marteau., et avec des coins de fer ; la nature du local., celle des terres environnantes, rendant trop périlleux l'emploi du pétard. Quoiqu'il se trouvât dans un endroit d'une extrême chaleur , et au milieu de vapeurs très-denses, la lave dont il était formé était très-dure , faisait feu sous les coups de l'acier ; ce qui montre que la seule et simple action des vapeurs est insuffisante pour la décomposition des laves. Parvenu enfin à me débarrasser dc. sa masse, je continuai à faire creuser. A me-, sure- que le fond -du puits eabaissait ; l'intensité des, exhalaisons et celle de la chaleur augmentait , les petitesfurneroles disparurent, -et -une masse uniforme de vapeurs jaillissait de
l'entière surface du fond du puits. Un bruit: sourd qui se faisait sentir vers un de 'ses. e(3.--.
LÀ SOLFATARE DE POUZZOLES.
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, m'indiqua la direction suivant laquelle je devais chercher leur source principale. L'ex-1-gs
- cavation fut dirigée vers ce point. La situation. des ouvriers ne pouvait être plus incommode. Le degré de chaleur .était à 4o degrés.de Réau-
mur., et le retentissement qui se faisait sentir
à- chaque coup de pic , les tenait dans la frayeur continuelle de voir s'ouvrir quelque caverne souterraine. 'La densité de la fumée empêchait non-seulement de pouvoir reconnaître les objets même du travail, mais produisait en outre une ardeur que les yeux ne pouvaient supporter. Malgré tant d'obstacle, l'ex"cavation se Continua ; à la profondeur de 3.o.,4 mètres (32 pieds ) , se rencontra un morceau de lave de 975 millimètres (3" pieds ), car-
rés de superficie, et d'environ 65Omillhnètres ( 2 pieds) de profondeur ; autour de ses. bords jaillirent subitement une infinité de fumeroles qui, en sifflant , cherchaient à s'échapper dans l'air : le -reste du fond de l'excavation cessa de donner de la fumée. Il fallut lever cène pierre
avec un pieu de fer ; Mais à peine elle était
soulevée de 54 à 8o millimètres ( 2 à 3 pouces), qu'il en sortit un impétueux courant de fumée
qui obscurcit tout le lieu, et aveugla pour un instant les travailleurs cependant Ils eurent
le courage de ne point abandonner le pieu jusqu'à ce que la pierre fat entièrement ren-
versée.- Lorsque Je pus m'approcher du trou qu'elle avait ouvert, rapereus un vide souterrain qui se dirigeait vers le sud-ouest du cratère. De cette cavité sortait un perpétuel tourbillon de vapeurs. Ayant introduit le thermomètre dans cette ouverture, il monta, dans Io.