Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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SUR. LA FONTAINE DE LA FUMEROLE
fût fabriquée en pouzzolane et en pierres pon-' ces. Ayant examiné cette eau , je la trouvai
chargée de gaz hydrogène sulfuré, et contenant le muriate d'ammoniaque et les sulfates d'alumine et 'dé fer. Ces vapeurs cependant ne se chargent de ces deux derniers sels qu'en circulant dans la tour , et lechant la surface de ses murs revêtus de ces efflorescences salines
(1).
La quantité d'eau que fournissait par jour la fontaine qui nous occupe en ce moment , n'était jamais moindre de six à sept tonneaux de quatre cent quatre - vines bouteilles chacun (3 kilolitres ). M. Breislak observe que cette grande massse d'eau n'était pas tenue en
dissolution dans la vapeur qui s'élevait de l'intérieur du volcan. cc C'était, dit-il , un nouveau produit quise formait par la combinaison de l'hydrogène du gaz avec l'oxygène de l'a tmosphère au fond de la tour et près de l'orifice que j'ai
décrit, ajoute M. Breisak , la vapeur était se-. che , et consistait en un torrent brûlant de gaz. L'humidité s'y manifestait à mesure qu'il se mêlait avec l'air atmosphérique. Le résultat de la combinaison de deux gaz d'hydrogène et d'oxygène , conservait la forme de vapeur, tant qu'il était animé par beaucoup de calorique, et se condensait en. eau, à mesure se refroidissait. Pour que les vapeurs de la et 3, Pl. II, représentent la Fontaine (i) Les vient d'être décrite. Figure première. Plan de la Fontaine. seconde. Coupe sur la ligne A B. troisième. Elevation. fo.b