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SUR L'EMPLOI DE LA STÉATITE

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Là dissolution de l'or, par l'acide nitromuriatique , donne à la stéatite chauffée , une couleur pourpre, légère ou foncée, suivant la 'force d& cette dissolution, Le muriate d'argent la colore en noir', 'aidé de l'acide sulfurique. L'indigo, dissout dans le même acide, communique à cette pierre une couleur d'un gris. bleu. Si j l'on expose ,)à- une flamme vive la stéatite colorée par la dissolution d'or, ou par le nruiriate d'argent , elle acquiert une espèce d'éclat-Métallique seinblable à l'or ou à l'ar-

DANS L'ART DU GRAVEUR , etc.

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dures ; il peut ensuite, au moven du feu, don-

ner à son ouvrage une dureté et une durée éternelle. On trouve la stéatite en plusieurs endroits,

QUandla pierre est chauffée , les dissolutions

principalement dans les environs de ceux où se trouvent la serpentine , l'asbeste. Suivant ce que j'ai appris, on ne la rencontre ordinairement qu'en petit volume , de la grosseur environ d'un quart de pied cube. Celle que travaille M. Vilcot vient du pays de Bareuth , et est un présent du célèbre Conseiller Humboldt ; sa cassure est rude et grenue ; pulvérisée et mêlée avec de l'eau, elle absorbe les

vement ,et avec netteté ce qui fait q u'on peut

huiles. M. le professeur iTrommsdorff, , et avant

gent,

cOuleies par les acides, s'y appliquent vi-

donner au fond-du camée une couleur parti-

culière. L'acide sulfurique est plus efficace que les acides muria tique et nitrique. L'acide oxalique s'emploie -également. On peut se servir des dissolutions de couleurs par les alkalis , sur-tout de celle d'indigo.La plupart des couleurs s'imprime d'un 8ine. de ligne dans la pierre. C. Mey a coopéré utile-

ment aux recherches sur les couleurs à communiquer à la stéatite ; son adresse dans les arts est connue. Lorsque la stéatite est cuite , on la polit avec l'émeri! et les pierres à polir ordinaires , enfin, avec l'étain et le tripoli; elle prend alors

un éclat brillant , et ressemble à l'agate , jaspe , à la calcédoine, etc.

Cette pierre convient particulièrement au

graveur, en raison de son peu de dureté ; il fait autant d'ouvrage en un jour en s'en ser-

vant, qu'en une semaine avec des pierres plus

lui M. Klaproth, ont, avec le plus grand soin, analysé chimiquement cette pierre ; les principales parties qui constituent la stéatite de Bareuth sont la silice et la Magnésie. J'ai appris , par M. le professeur Dominicus , que plusieurs propriétés de la stéatite avaient été remarquées par MM. Gmélin , Lavoisier , Kirwan et autres , et que l'emploi de cette pierre, dans l'art du graveur en pierres fines , n'est pas une idée noriyelle:' L'illustre Pott auteur de la Lithogéognosie, soupçonnait déjà que l'on Pouvait hure, avec cette pierre, des camées élégans et durables. L'expérience a vérifié, ce soupçon, et démon-

tré que l'on peut donner à la stéatite tendre et opaque, qui, connue sous le nom de Pierre de Lard, ou Craie d'Espagne, est commune et à bon marché, la dureté des gemmes, et les brillantes et agréables couleurs de l'agate. Peut-être se-rait possible à la synthèse