Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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ANNONCES CON CERN T les Mines, les Sciences etlesArts.
JOURNAL DES MINES. N°. 88. NIVOSE AN 12.
I. Sur du Carbone contenu dans l'Amphibole ; par M. Lampadius (1).
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WERNER avait observé que dans les mines où il y a beaucoup d'amphibole ( hornblende commune ) Pa.ir s'y viciait aisément ; et il m'engagea à faire quelques recherches à ce sujet. Je trouvai que cet amphibole Contenait du carbone dans ses parties constituantes ; car lorsque je l'ai traité par l'eau , après Pavoir.fait rougir , il m'a donné du gaz acide carbonique et du gaz hydrogène. Il en donne même lorsqu'on le fait simplement rougir , ce qui provient vraisemblablement de Peau qui y est contenue , et qui se décompose alors. Dans un de ces essais , fait en présence de
M. de Weiss , inspecteur des fonderies , j'ai obtenu, de 8 onces d'amphibole , 5 mesures d'une once (2) de gaz acide carbonique et 13 de gaz hydrogène. J'ai dans ce moirent de l'amphibole pulvérisé, imprégné d'eau , sous une cloche de verre , avec de l'air atmosphérique, dans un appareil au, mercure ; je rendrai compte de l'altération que l'air aura
subi ...... J. F. D.
II. Traité de l'Aménagement et de la Restauration des Bois et Forêts de la France , Ouvrage rédigé sur les manuscrits de feu M. de Perthuis, membre de ;la Société d'Agriculture du Département de la Seine ; par son fils ancien officier du Génie, et membre de la Société d'Agriculture du Département de Seine-et-Marne i vol. in-8..
A Paris, chez Mme. Huzard , rue de l'Éperon SaintAndré-des-Arcs ,
n.. ii.
(i) Cet extrait est littéralement traduit du Journal des Mines Allemand, 1795, tom. I , pag. 82. (2) Il s'agit vraisemblablement d'une mesure contenant une once d'eau ; elle équivaut à i53 décilitres.
ANALYSES COMPARÉES DE PLUSIEURS ESPÈCES DE TALCS. Parle ,Cit. VA-u uËL IN.
avait pensé jusqu'ici ,-que l'onctuosité et la douceur an toucher des espèces de pierres nommées stéatites , étaient dîtes à la présence de la magnésie, parce qu'on avait trouvé cette terre dans toutes celles qui avaient été analysées, et l'eh 'aVait en conséqùence réuni dans la même espèce les différentes pierres qui présentaient ces caractères. Mais l'analyse de la pierre de lard, qui doit être regardée comme le type de l'espèce, et .dans laquelle M. Klaproth n'a point trouvé de magnésie, a dérangé les idées des naturalistes à cet égard , et leur a fait désirer que l'on -
recommençât l'analyse de quelques-unes de ces 'substances.
C'est clans l'intention de lever cette incertitude, que le Cit. Haiiy- m'a remis trois variétés
de talc pour en faire les analyses comparatives. rolunze 15.